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Musicstart, comment déposer une oeuvre en quelques clics

Musicstart, comment déposer une oeuvre en quelques clics

Comme exprimé de nombreuses fois par les rappeurs eux-mêmes, la musique est comparable en de nombreux aspects au sport de haut niveau. A la manière des stars du basketball nord américain, les artistes doivent passer une somme de paliers pour atteindre leur but et rencontrer le public.

Rookie, sophomore, all star… Les appellations sont diverses au moment d’évoquer la route à prendre pour les sommets. Un chemin pareil à celui des jeunes rappeurs, beatmakers, compositeurs, qui avant de pouvoir proposer un morceau à tous doivent passer par des étapes bien précises.

Ici, il n’est pas question de notoriété, mais bien de connaître différentes ficelles pour pouvoir sortir un morceau en bonne et due forme. C’est là que Musicstart intervient, vous amenant à protéger vos créations musicales. Car oui, comme expliqué plus haut, difficile d’y voir clair au moment de se lancer… Entre propriété, preuve d’antériorité et dépôt d’œuvre, mieux vaut s’armer !

Le dépôt d’œuvre, un enjeu capital

Tout commence par la protection d’une œuvre. Rappeurs, beatmakers, compositeurs… Difficile d’avancer dans le game sans prouver qu’il s’agit bien de sa propre création qu’on poste ! Schéma qui paraît rébarbatif de prime abord, il est en fait aussi facile que nécessaire. D’une, car vous pourrez clamer haut et fort qu’il s’agit de votre son, et de deux car il faut protéger vos œuvres en cas de litige.

Cela, Musicstart l’a bien compris et propose ainsi de déposer ses créations afin de se prémunir de tout litige. Avec un dépôt, pas de risque face à une autorité judiciaire. Exposés au plagiat avec une de vos productions croisée sur on ne sait quel projet ? Pas de panique, Musicstart vous a déjà livré votre certificat d’authenticité.

Musicstart, comment ça fonctionne ?

Dès lors, une fois votre œuvre en main, que faire ? Rien de plus simple, tout se fait en deux minutes top chrono… Et ce n’est pas une façon de parler. En effet, Musicstart a pour lui d’avoir tout prévu : adapté à l’époque, le service est en ligne. Terminé la paperasse, le courrier ou le notaire, vous pourrez créer une œuvre et la déposer dans la foulée : textes, partitions, fichiers musicaux… Ils seront tous enregistrés en seulement quelques clics. Notons que Musicstart délivre un certificat d’antériorité mais que cela ne génère en aucun cas une répartition des droits.

Votre premier dépôt est offert pour toute création de compte Musicstart. Une opération valable dans les 30 jours suivant la création du compte. Une offre dans la lignée de ce qui est proposé par ce service 100% digital, plutôt avantageux d’un point de vue pratique, mais aussi financier. Jugez plutôt, les dépôts d’œuvre peuvent s’effectuer de deux façons :

· Le dépôt unitaire à 3,99€ : 1 fichier par dépôt, certificat valable à vie

· L’abonnement à 4,99€/mois : formule sans engagement, nombre de dépôts illimité, certificats valables à vie

En somme, un service simple et efficace. Rien de mieux pour gravir les échelons et passer en quelques clics de rookie à all star, ou du moins de Bedroom producer à beatmaker confirmé. C’est ce que nous explique Ismaël Kané, directeur artistique chez Blue Sky Publishing, qui a répondu à nos questions.

Quel est ton premier regard sur Musicstart ?

Je me dis que c’est très intéressant. Je travaille avec des auteurs et des compositeurs, de notre côté ils sont bien représentés. Mais je vois de plus en plus de personnes qui « prodent », envoient ça à droite à gauche et qui ont parfois un peu peur de ne pas retrouver leurs droits, peur qu’on vole leurs prods, etc. Ils ne savent pas comment justifier que c’est bien la leur. Certains ont tellement peur qu’ils composent leur prod avec des tags toutes les 10 secondes et ce n’est pas possible de bosser comme ça. C’est là qu’un service comme Musicstart peut les aider. Quand tu débutes, tu n’es pas forcément bien entouré et là, c’est facile d’accès, simple d’utilisation, peu cher… Un upload de ta création et hop t’es tranquille pour l’envoyer partout.

Cela permet notamment d’éviter certaines méthodes fastidieuses pour certifier la paternité d’une œuvre.

Je n’ai pas connu l’époque des lettres recommandées, mais ça existe toujours. Pareil, en cas de litige, il faut retrouver une preuve de ton mail. Quand tu rentres dans une procédure judiciaire pour une création, ça peut être excessivement long. Là, avec Musicstart, tu peux déposer tout ton catalogue en quelques clics et régler plein de problèmes en amont

A qui conseillerais-tu le service ?

Je conseille ça aux jeunes producteurs, ceux qui ont ne sont pas forcément bien entourés, renseignés. Ceux qui sont encore novices et qui n’ont pas forcément le temps de démarcher du monde. On ne va pas se mentir, un producteur qui est tout seul dans sa chambre, sans trop de placements, et qui n’a jamais démarché un gros label ou une maison de disque, aura moins de chance d’avoir une réponse rapide sur ces questions. En général, être avec un éditeur, un manager ou un label évite les problèmes juridiques, mais au cas où les problèmes surgissent, l’utilisation de musicstart en amont peut avoir du sens.

En somme, on a un outil en ligne facile d’utilisation, qui colle à l’époque.

C’est vrai que c’est quelque chose qui paraît naturel. Une fois que c’est là, c’est bénéfique pour tout le monde. Muscistart colle clairement à l’époque avec l’utilisation de la blockchain (grâce à cette technologie, le certificat d’antériorité de vos œuvres est valable à vie). C’est un mot qui peut faire peur, mais derrière la blockchain il y a un système dont il faut se servir pour des actions concrètes et intéressantes comme celle-là. Protéger les auteurs et compositeurs avec cette technologie, c’est vraiment bénéfique.

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