1. Oakley Neil Caesar-Su alias Central Cee, 24 ans, a grandi à Shepherd’s Bush, un quartier du West London.
2. De nationalité britannique, il aurait selon diverses sources des origines sud-africaines, chinoises, irlandaises et guyanaises.
L’information est toutefois à prendre avec des pincettes, Central Cee refuse d’aborder le sujet en interview.
3. Central Cee doit une grande partie de sa culture musicale à son père qui lui faisait écouter en boucle dancehall, soca (un mélange de soul et de calypso originaire de Trinidad), hip-hop et reggae.
4. Autre influence de poids dans son éducation : le célèbre carnaval de Notting Hill dont il n’a manqué que « deux fois dans toute sa vie ».
5. Central Cee s’est très vite senti plus mature que les enfants et adolescents de son âge.
« À part mes cousins que je ne voyais que très peu, je n’avais personne de plus grand que moi avec qui traîner. Ça m’a fait grandir plus vite. Cela m’a rendu plus conscient et plus responsable que les autres. »
6. Sa toute première apparition officielle sur disque remonte à 2015, quand à 17 ans il a posé sur le morceau Ain’t On Nuttin Remix avec J Hus et Bonkaz.
En chinant bien dans les recoins du net, il est toutefois possible de retrouver des sons enregistrés à l’arrache en 2014. La plupart d’entre eux ont été effacés.
7. Central Cee est du genre solitaire.
« J’aime être seul. Je n‘ai pas besoin d’être toujours entouré. Quand je suis seul, j’observe quand les autres s’agitent. »
8. Indissociable du succès, son manager Ybeez était contre toute attente opposé à ce que Central Cee se lance dans la drill, principalement en raison de la violence que dégageaient les textes.
En homme d’affaire avisé, il a fini par changer d’avis quand il s’est rendu compte que les Américains comme Pop Smoke s’intéressaient aux sonorités UK et qu’ainsi un nouveau marché était sur le point de voir le jour.
9. Ybeez n’apparait jamais à visage découvert en public ou sur les réseaux sociaux. De plus, il refuse généralement tout contact avec les médias.
10. Central Cee ne fume pas, ni ne boit.
11. Sa toute première mixtape, Wild West, ne comporte aucun featuring.
« C’était une question d’énergie. Je n’aime pas échanger des couplets par mail. Il faut qu’il y ait une alchimie… Et puis, le truc c’est que je ne connaissais pas par grand monde au début de ma carrière, je n’étais pas du genre à être sociable. »
12. Pour promouvoir Wild West, Central Cee s’est associé avec la marque de fringues Trapstar. Chaque copie physique était vendue avec un hoodie.
Cette collaboration dépassait toutefois le cadre du business : Central Ceee s’est depuis tatoué en grand le logo Trapstar sur l’abdomen.
13. Central Cee est un artiste indépendant : bien qu’il ait signé un deal de distribution avec ADA UK, une filiale de Warner, lui et son équipe sorte leur musique eux-mêmes.
14. S’il a intitulé sa seconde mixtape 23, c’est évidemment en référence aux numéros de jerseys des légendes NBA Michael Jordan et Lebron James.
Il s’est également tatoué ce numéro mythique sur la main gauche.
15. Central Cee a invité Freeze Corleone en feat.
Sur le morceau Eurovision extrait de 23, le Britannique a en effet tenu à rapper en compagnie d’un maximum de ses confrères européens comme les Italiens Rondodasosa et Baby Gang, les Espagnols Morad et Beny Jr., et les Français Ashe 22 et Freeze Corleone.
16. Central Cee a été validé par Drake.
En avril 2021, le Canadien l’a même engagé comme mannequin pour promouvoir sa paire Nocta sortie chez Nike.
17. Son plus gros hit à ce jour, Obsessed With You, s’est classé en 2021 sixième titre le plus populaire sur TikTok au Royaume-Uni.
18. S’il lui arrive parfois d’aller lire ce qu’on dit de lui en commentaires, cela ne l’affecte pas plus que ça.
« Pour moi, ce n’est rien. C’est du business, c’est comme une étude de marché. Ça m’arrive de voir ce qui est écrit, mais ça n’a rien à voir avec ma personne ou mes émotions. Pour moi, tout ça n’est pas vraiment vrai. »
19. Sa devise ? « Live your movie »/« Vis ton propre film »
« Je veux que chaque personne qui écoute ma musique essaye, non pas d’être comme moi, mais de vivre son film. Nous sommes tous les héros de notre propre film. Chaque décision nous appartient. »
« Quand cette devise m’est venue, je n’étais pas dans la situation où je suis aujourd’hui, mais je savais que c’est comme ça qu’il fallait que je me comporte. »
20. Si Central Cee est loin d’en avoir fini avec le rap, il aimerait qu’on se souvienne de lui en tant qu’homme, pas en tant qu’artiste.
« Je veux être reconnu pour avoir fait la différence, avoir apporté du positif. Les gens jugent ma musique, mais c’est ce que je fais en dehors qui compte le plus. »
