L’ex-rappeuse a pris la parole à travers un entretien filmé.
Silencieuse depuis d’innombrables mois, sauf pour communiquer sur son association caritative, Diam’s a rompu le silence en accordant une interview à la chaine saoudienne Arab News à l’occasion de son second pèlerinage à La Mecque. Elle s’est exprimée sur ses convictions religieuses et l’accueil de ses choix.
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Diam’s prend la parole
Diam’s a répondu en anglais aux questions de la chaîne saoudienne Arab News dans un entretien filmé, alors qu’elle se trouvait à La Mecque. Elle a alors évoqué le déclic qui l’a conduite à se convertir à l’islam: « Un jour, je me suis rendue compte que tout ça, l’argent, le succès, le pouvoir, ça ne me rendait pas heureuse, confie-t-elle encore. Alors j’ai cherché le bonheur. J’étais très, très triste et j’étais seule, et je me demandais pourquoi j’étais sur Terre. Ce n’était pas pour être riche et célèbre, parce que ça ne me rendait pas heureuse. Alors j’ai commencé à chercher des réponses à mes questions. »
Elle est également revenue sur l’accueil de cette décision par les français, qui l’ont connue en tant que rappeuse des années durant: « C’était un grand choc pour les Français. J’étais chanteuse et un jour j’arrive avec le voile. Les paparazzi sont venus à la mosquée et m’ont prise en photo. Et les gens disaient Comment est-ce possible ? Cette femme porte le voile maintenant ? Vous savez, c’est impossible pour eux (…) Je ne dirai jamais que ce n’était pas moi. Mais aujourd’hui, je suis comme ça. »
Toujours active, loin du rap
Diam’s aura définitivement été la rappeuse française la plus marquante. En 1999, elle a sorti son premier album intitulé Premier mandat suivi en 2003 de l’opus Brut de femme, qui a reçu le prix du meilleur album rap aux Victoires de la Musique, en 2004. Mais c’est en 2006 qu’elle a connu son plus gros succès avec Dans ma bulle, certifié disque de diamant. Convertie à l’Islam en 2008, elle a livré un quatrième abum, SOS, en 2009.
Elle a également publié deux ouvrages, Autobiographie en 2012, puis Mélanie, française et musulmane, en 2015. Elle oeuvre depuis au sein d’une association, Big Up Project, qui vient en aide aux enfants défavorisés en Afrique.
