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50 Cent regrette de ne pas avoir exploité les talents de Banks et Yayo

50 Cent regrette de ne pas avoir exploité les talents de Banks et Yayo

Des confidences rares.

Fifty se lasse aller aux confidences dans son dernier livre en date, Hustle Harder, Hustle Smarter, fraîchement publié outre-Atlantique.

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Les regrets de 50 Cent

Rares sont les moments où 50 Cent se livre vraiment. Habitué aux beefs à rallonge et aux trolls quotidiens, le mogul du hip-hop ouvre malgré tout une parenthèse cette fois plus sérieuse dans son nouvel ouvrage. Dans l’un des chapitres, celui qui aura secoué l’industrie de la musique au début des années 2000 avec le classique Get Rich Or Die Tryin’ se laisse aller sur les premières années de succès, et sur le potentiel gâché de ses compères Lloyd Banks et Tony Yayo : « J’ai toujours eu le sentiment que si j’avais mieux appris le job à Banks et Yayo, comment évoluer, comment changer leurs habitudes, chacun d’eux serait dans une meilleure position actuellement. […] Pendant que je faisais des affaires, Banks prenait du plaisir à rester sous son porche, et à contempler le monde de là. Banks voulait que les choses viennent à lui, plutôt que d’aller les chercher lui-même. Je n’essaie pas de tuer son personnage, le mec s’est fait tatouer «Lazy Lloyd» sur le bras. Il porte littéralement sa paresse tatouée sur lui. »

Banks, le coche loupé des réseaux sociaux

Fifty évoquera également avoir conseillé à Banks de tirer partid es réseaux sociaux, ce que son compère refusera, argumentant que ce n’est pas quelque chose de Biggie et 2Pac auraient fait s’ils avaient encore été en vie. C’est visiblement à partir de ce moment que le boss du G-Unit se sera rendu compte que son poulain avait atteint ses limites : « Lorsque Banks m’a fait cette réponse, je me suis rendu compte qu’il était arrivé aussi loin qu’il l’avait pu. En fait, ma pensé exacte était celle-ci : « C’est quelqu’un sur qui je ne peux plus investir une minute ou un dollar de plus« . Si j’avais été en désaccord avec un autre artiste, Yayo aura dit « Allons le fumer« , parce que ça aurait été sa réponse à l’époque au quartier. De temps en temps, j’ai du lui dire : « Yayo, tu ne peux pas faire ça, rien ne va fonctionner si on continue à faire des trucs débiles« . »

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