Dossiers

Les 10 meilleurs duos du cinéma [DOSSIER]

Les 10 meilleurs duos du cinéma [DOSSIER]

Notre sélection des duos les plus emblématiques du septième art.

Seul c’est bien, à deux c’est mieux. Si les perf’ individuelles sont également à mettre en avant, le duo s’avère bien souvent être une formule gagnante dans le cinéma. Certains tandems de choc, qui n’existeraient pas l’un sans l’autre, réussissent par la force de leurs rapports à braquer toutes les lumières sur eux.

Popularisée d’abord par les comédies, suivie dans la foulée des films policiers et autres buddy movies rapidement adeptes de duos dépareillés, la figure de la dualité au cinéma s’est rapidement imposée comme une évidence. Ses représentants à l’écran sont nombreux, mais certains se détachent du reste de la meute par leur connexion naturelle ou au contraire leur opposition.

Nous vous proposons donc une petite liste non exhaustive des duos de films les plus cools, les plus drôles, les plus charismatiques, bref, ceux qui crèvent le plus l’écran. Au menu, du comique, du flic, de la musique et des scarlas emblématiques. Voici notre sélection :

À LIRE AUSSI 
Les sorties cinéma du mois de novembre [DOSSIER]

Laurel et Hardy

Vus dans un paquet de films. Joués par… Stan Laurel et Oliver Hardy.

Comment ne pas commencer par ces deux-là ?

Cas particulier, les deux comiques sont les seuls de ce classement à ne pas vraiment être issus de films. Mais leurs noms d’artistes sont tellement restés que plus personne ne se souvient aujourd’hui des noms de leurs personnages.

Surtout, le duo mythique a esquivé avec une facilité déconcertante les balles tirées à son encontre. Courts-métrages muets, parlants, longs-métrages, langue étrangère, le duo est resté au top sans concession et en étant validé unanimement par le milieu. Au point de revendiquer aujourd’hui le titre d’inspiration principale de pas mal de duos du cinéma, y compris certains de cette liste.

Agent K et Agent J

Vu dans la trilogie Men in Black. Joués par Tommy Lee Jones et Will Smith (et vite fait Josh Brolin).

« Here come the Men in Blaaaack. »

Sur le papier, les deux agents n’étaient pas vraiment fait pour s’entendre, cela même jusque dans le choix des acteurs – Tommy Lee Jones et sa face de cow-boy sorti d’un western spaghetti et le Fresh Prince of Bel-Air, Will Smith.

Deux personnalités différentes qui donnent un couple détonant, c’est un classique, mais quand ça marche, ça donne les Men in Black. Des films aux scénarios pas franchement fous, mais qu’on apprécie quand même parce que le duo à l’affiche s’en donne à coeur joie pour mettre la barre haute. Agent K et Agent J, c’est un tandem qui fait marrer à peu près tout le monde – sauf peut-être Chris O’Donnell, qui doit s’en mordre les doigts d’avoir snobé le film.

Vincent Vega et Jules Winnfield

Vus dans Pulp Fiction. Joués par John Travolta et Samuel L. Jackson.

Les bad motherf*ckers sont un peu comme les deux faces d’une même pièce.

Côté pile, le mec posé, fidèle et serein au point de gérer l’overdose de la femme du boss (presque) dans le plus grand des calmes.

Côté face, le brailleur, capable de réciter des sonnets de la Bible plusieurs minutes durant avant de flinguer des petites frappes.

Ensemble, c’est des conversations mythiques à base de Royal with Cheese et de massage de pieds sur la route pour aller exécuter un contrat pour le gangster qui leur sert de patron. De quoi regretter de les voir si peu de temps ensemble à l’écran.

Martin Riggs et Roger Murtaugh

Vus dans la saga L’Arme Fatale. Joués par Mel Gibson et Danny Glover.

Décidément, les paires mal assorties ça fonctionne quand même plutôt bien.

D’un côté, le déchaîné Riggs, aux tendances sombres et avec un penchant prononcé pour la bibine. De l’autre, le plus mesuré Murtaugh, expérimenté et père de famille relax. Si les clivages entre les deux sont souvent visibles – avec des punchlines acerbes qui fusent à tout-va – les deux compères peuvent aussi montrer des bons moments de complicité.

En substance, la formule parfaite du duo de choc. Le tandem de flic se complète et porte à lui tout seul une saga qui s’est imposée avec aisance comme l’une des plus classiques du cinéma d’action de l’époque. Il fallait bien ça pour proposer une concurrence crédible au Die Hard de John McClane.

C3PO et R2D2

Vus dans la saga Star Wars. Joués par Anthony Daniels, Kenny Baker et le synthétiseur Arp2600.

L’héritage new wave de Laurel et Hardy.

Librement inspiré du plus illustre des duos comiques, le tandem robotique incarne quasiment à lui seul la touche humoristique de la saga de George Lucas. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien que les deux androïdes sont les seuls personnages à apparaître dans tous les films centraux de la franchise.

R2D2 et C3PO, c’est un duo de circonstance qui se retrouve bloqué dans un monde trop violent pour lui. En marge des conflits interstellaires dont ils n’ont, au fond, pas grand chose à faire, les deux robots errent sereins dans les confins de l’univers. Bonus non-négligeable, ils se permettent même de filer parfois des petits coups de main à des Jedi qui gagneraient à se détendre un peu. Incontournables.

Raoul Duke et Dr Gonzo

Vus dans Las Vegas Parano. Joués par Johnny Depp et Benicio Del Toro.

Un duo bien psyché sorti de l’esprit insaisissable de Terry Gilliam, mais surtout de l’écrivain Hunter S. Thompson. C’est à lui que l’on doit le livre Las Vegas Parano, publié en 1971.

Boostés à l’idée de s’embarquer dans un trip mémorable à Vegas, le journaliste et son avocat se métamorphosent en un tandem tout droit sorti de l’époque Mai 68, LSD et Easy Rider. Exit la couverture médiatique de 400 Miles de Las Vegas, les deux acolytes deviennent vite le plus illustre duo de fous furieux/martyriseurs d’auto-stoppeur/consommateurs compulsifs de drogues en tout genre.

Sans oublier leur dégaine légendaire, à base de bob, chemises qui tablent sur le kitsch, et porte-cigarette. De quoi rendre méconnaissables Johnny Depp et Benicio Del Toro, qui montrent une fois de plus leur capacité à se fondre dans des rôles excentriques.

Elwood et Jake Blues

Vus dans Les Blues Brothers. Joués par Dan Aykroyd et John Belushi.

Les deux frangins représentent fort leur « sweet home Chicago ».

Avec leur style costard chapeau et Wayfarer noires, les Blues gardent un look impeccable de gangsters façon seventies en toute situation. Que ce soit aux côtés de Ray Charles, James Brown et Aretha Franklin, au moment d’affronter les nazis américains ou entre les murs de la prison où ils devaient inévitablement finir, les types ne dévient pas de leur ligne de conduite.

Surtout, Jake et Elwood sont, contrairement à la majorité des duos emblématiques, parfaitement accordés, à la seule exception de leur morphologie. Toujours stoïques et dotés d’un sens de la formule bien sentie, les deux frères sont sans contestation possible bien placés dans le gotha des duos les plus emblématiques du cinéma.

Thelma Dickinson et Louise Sawyer

Vues dans Thelma et Louise. Jouées par Geena Davies et Susan Sarandon.

Probablement le duo féminin le plus badass aperçu à l’écran.

Après avoir descendu froidement un stalker un peu trop ambitieux, le duo prend la route en laissant des vies insatisfaisantes derrière lui pour s’engager dans un road trip qui va salement partir en sucette.

Thelma et Louise, c’est surtout l’histoire de deux aventurières improvisées, soudées comme jamais, qui vont s’affirmer au fil du long-métrage malgré la spirale calamiteuse dans laquelle elles s’embourbent. Incarnées par Geena Davies et Susan Sarandon, qui se sont bien trouvées, le duo a participé à l’ascension des personnages féminins dans le septième art.

Bonnie Parker et Clyde Barrow

Vus dans Bonnie and Clyde. Joués par Faye Dunaway et Warren Beatty.

Un choix que Gainsbar aurait pour sûr validé.

Bonnie & Clyde, c’est le couple de tueurs au parfait dosage. Moins mielleux que le duo du True Romance de Tony Scott, mais plus pondérés que les Tueurs Nés d’Oliver Stone, le duo pèse de tout son poids dans la culture populaire. Idoles controversées, les deux loubards réussissent l’exploit d’être majoritairement appréciés malgré leur statut de criminels aux innombrables méfaits.

Et comme toujours, les assassins charismatiques inspirent les rappeurs. Le rap game US a gratifié le couple de plusieurs hymnes, du ’97 Bonnie & Clyde d’Eminem au Me and My Girlfriend de Tupac, sans oublier 03 Bonnie and Clyde, hommage appuyé signé Jay-Z et Queen B. Preuve de plus de la street cred dont bénéficient Parker et Barrow.

Jeff Lebowski et Walter Sobchak

Vus dans The Big Lebowski. Joués par Jeff Bridges et John Goodman.

Bon, nos excuses pour Donny, mais il est quand même un peu la cinquième roue du carrosse.

Entre Jeff « The Dude » Lebowski, le branleur le plus emblématique du septième art, et Walter Sobchak, ancien combattant d’une Guerre du Vietnam probablement pas étrangère à son profil de bourrin parano, difficile d’exister.

Les deux compères bowlers se retrouvent mêlés ensemble à une pseudo affaire d’enlèvement, même si Sobchak a légèrement forcé pour se retrouver là. Et si le Dude reste le meilleur à jamais, Walt est un acolyte parfait et le film n’aurait pas la même saveur sans ses coups de sang et ses punchlines cinglantes. Ce n’est pas le regretté Donny, punching-ball verbal attitré du vétéran, qui dira le contraire.

Mais aussi…

Les duos sur le carreau, mais qui auraient pu être dans cette sélection :

Léon et Mathilda (Léon) : Un loup solitaire et une gamine grilleuse de clopes, ça offre assurément un duo de tueurs à gage étonnant. Big up à Jean Reno, touche tricolore de cet article.

Mike Lowrey et Marcus Burnett (Bad Boys) : Deux films sur dix avec Will Smith, ça aurait été trop. Mais le duo de flics est sûrement parmi les tandems les plus badass oubliés de la liste.

Mills et Somerset (Seven) : Un duo Brad Pitt et Morgan Freeman, ça a forcément de la gueule. Leur collaboration aura même fini par offrir l’inoubliable « What’s in the box ? ».

Harry et Lloyd (Dumb & Dumber) : Une combinaison d’un autre genre, un concours de qui sera le plus stupide entre les deux. Une place garantie au sein des mentions honorables, parce qu’ils nous ont quand même bien fait rire ces cons.

Timon et Pumba (Le Roi Lion) : Dignes représentants du film d’animation, on doit au suricate et au phacochère le fameux Hakuna Matata. Sans oublier leur humour bien à eux.

Han Solo et Chewbacca (Star Wars) : Han et Chewie, c’est quand même la classe. Mais encore une fois par soucis d’équilibre, le choix cornélien s’est fait en faveur du duo androïde. Les commandants du Millenium Falcon se devaient quand même d’être cités.

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT