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Retour sur le meilleur du basket au cinéma

Retour sur le meilleur du basket au cinéma

Après ces quelques films, le monde du basketball n’aura plus aucun secret pour vous !

Vous êtes un amoureux de la balle orange et êtes en perdition totale après avoir vu tout ce qui était possible de voir sur le NBA League Pass ? Vous vous languissez (tout comme nous) du retour d’Evan Fournier et de sa série Fournier For Real ? Pas de panique, Booska-P vous dévoile aujourd’hui sa liste des meilleurs films et documentaires sur le sujet à regarder depuis chez vous. Idéal pour se changer les idées et faire passer le confinement un peu plus rapidement ! Entre films cultes et documentaires émouvants, retour sur quelques-uns des meilleurs programmes du genre.

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Les meilleurs documentaires

The Carter Effect (Sean Menard), 2017

Lorsqu’il débarque en NBA en 1998, alors qu’il n’a que 21 ans, Vince Carter fait partie des nombreuses pépites à surveiller de près au sein de la ligue nord-américaine. Sept ans plus tard, le bondissant ailier a placé sa franchise de Toronto sur la carte, aidé par son coéquipier et cousin, Tracy McGrady. Toujours en activité (il joue actuellement aux Atlanta Hawks), Vinsanity est une légende du basketball mondial, considéré par beaucoup comme le meilleur dunkeur de tous les temps (ce n’est pas Frédéric Weis qui dira le contraire). En 2017, Sean Menard a dévoilé le documentaire The Carter Effect, qui revient sur les sept saisons de l’octuple All-Star au Canada, et l’héritage qu’il a laissé, qui va bien au-delà du basketball. Disponible sur Netflix, le programme a été co-produit par LeBron James.

The Last Dance (Jason Herir), 2020

Co-produite par Netflix et ESPN Films, la série documentaire The Last Dance arrivera plus rapidement que prévu sur vos écrans. Alors que le géant de la vidéo à la demande avait annoncé que le programme serait diffusé en juin prochain, de nombreuses pressions ont poussé Netflix à avancer la date de sortie. Résultat : les deux premiers épisodes de la série seront disponibles sur la plateforme du géant américain le 20 avril prochain, tandis que deux nouveaux épisodes seront ensuite partagés tous les lundis. The Last Dance nous plonge au sein des Bulls de Michael Jordan lors de la dernière saison d’Air Jordan à Chicago, en 1997. Consacré à His Airness, le documentaire revient sur l’impact de ce dernier sur la culture américaine et mondiale.

Iverson (Zatella Beatty), 2014

MVP de la saison 2000-2001 et membre du Hall Of Fame de la ligue nord-américaine depuis 2016, Allen Iverson est considéré comme l’un des meilleurs joueurs à ne pas avoir remporté de titre NBA. Joueur solitaire au talent incomparable et au flow précurseur, The Answer a totalement changé le visage du basket aux Etats-Unis. De son incarcération qui compromet la suite de sa carrière à son mythique crossover sur Michael Jordan en passant par les Finales de 2001, le documentaire Iverson, réalisé par Zatella Beatty, revient sur la carrière et la vie privée du plus petit MVP de l’histoire (1m83). Avec son look totalement différent pour l’époque et son franc-parler légendaire, la légende des 76ers ne laisse personne indifférent.

Intérieur Sport : Délivrance (Clément Cotentin), 2013

2011 : l’Equipe de France de basketball s’incline en finale de l’Euro face à l’Espagne. Rebelotte dès les quarts de finale des JO de Londres, en 2012. Quand les Bleus retrouvent la Roja en demi-finale de l’Euro 2013, l’affiche s’annonce explosive. Le reste appartient à l’histoire : une première mi-temps très compliquée, un discours inoubliable de Parker à la mi-temps et une victoire finale en prolongations. Quelques semaines après la victoire de Batum & co en finale de la compétition face à la Lituanie, Canal + dévoile le documentaire Intérieur Sport : Délivrance, qui revient sur cet exploit. Tout au long du tournoi, l’équipe de la chaîne cryptée a suivi les Français, capturant quelques séquences restées dans la légende.

Basketball or Nothing (Matt Howley, Gabriel Spitale), 2019

Publiée durant l’été 2019 sur Netflix, Basketball or Nothing a réussi à séduire son public, et la série aura droit à une saison deux. Les six premiers épisodes de trente minutes de cette série non-scriptée se concentrent sur l’équipe de basketball du lycée de Chinle, qui se situe dans une réserve Navajo, dans l’Arizona. Pour les joueurs de cette équipe particulière, le but est simple : remporter le championnat d’état. Sans tomber dans les clichés habituels, Matt Howley et Gabriel Spitale réussissent ici à montrer le quotidien particulier d’adolescents amoureux de la balle orange au sein d’une réserve pauvre où il faut savoir faire ses preuves.

Les comédies incontournables

Space Jam (Joe Pytka), 1996

C’est sans conteste le film le plus connu de la liste. Sorti en février 1997 en France, Space Jam est un film d’animation américain produit par la Warner Bros. Cette comédie retrace l’aventure des Looney Tunes, vivant paisiblement sur leur planète avant de se faire attaquer par des extraterrestres. Pour que ces derniers les laissent tranquilles, les Toones doivent affronter les Martiens dans un match de basketball. Ils font alors appel à la légende Michael Jordan. Le film a rencontré un succès franc et fait désormais partie de l’histoire de la balle orange, si bien qu’une suite devrait voir le jour en 2021, avec LeBron James comme acteur principal !

Kuroko’s Basket (Shunsuke Tada), 2012

L’anime Kuruko’s Basket est une adaptation du shonen manga du même nom, écrit et dessiné par Tadatoshi Fujimaki. Les trois saisons, diffusées entre 2012 et 2015, relatent les aventures des élèves du lycée Seirin, et plus particulièrement des membres de l’équipe de basketball de l’établissement. On y découvre deux personnages qui se partagent la vedette : le colérique rookie Taiga Kagami et le discret Tetsuya Kuroko. Les deux adolescents, bien que totalement différents, se retrouvent sur un seul sujet : la volonté de faire gagner leur équipe et de remporter le championnat de basketball du Japon.

Uncle Drew (Charles Stone III), 2018

Popularisé par les mythiques publicités réalisées par Pepsi autour du personnage joué par Kyrie Irving, Uncle Drew est une comédie américaine sortie en 2018 aux Etats-Unis. Le film raconte l’histoire de Dax, jeune homme passionné de basketball qui a misé toutes ses économies sur le prestigieux tournoi Rucker Classic à Harlem. Pour remporter la compétition disputée sur le mythique Rucker Park, le personnage incarné par Lil Rel Howery part à la rencontre du légendaire street-baller oncle Drew, qui dépasse allégrement les 70 ans. Ce dernier se charge alors de rappeler ses anciens coéquipiers, joués par Shaquille O’Neal, Reggie Miller, Chris Webber et Nate Robinson, afin de remporter le tournoi.

Semi-pro (Kent Alterman), 2008

À l’inverse des autres comédies que nous avons pu voir précédemment, le casting du film Semi-pro n’est composé d’aucun basketteur. Le long-métrage, réalisé par Kent Alterman et publié en 2008, dévoile la vie d’un fan de la balle orange, Jackie Moon, qui a fait fortune suite à son interprétation d’une musique qu’il a volé à sa mère. Jackie décide d’investir sa fortune dans le club de basketball des Flint Tropics, dont il est propriétaire, entraîneur et joueur. Pour que ses rêves de NBA deviennent réalité, le personnage joué par Will Ferell engage une ancienne star de la ligue américaine, Monix (interprété par Woody Harrelson). On retrouve aussi le rappeur André 3000 dans la comédie. Il y joue le rôle de Clarence, plus intéressé par sa consommation de stupéfiants que par les résultats de son équipe.

Les classiques

He Got Game (Spike Lee), 1998

Considéré par beaucoup comme étant l’un si ce n’est le meilleur film de basketball de l’histoire du cinéma, He Got Game est un long-métrage réalisé par Spike Lee, sorti dans les salles en 1998. Il y raconte l’histoire d’un jeune joueur très convoité, Jesus Shuttlesworth (joué par le joueur NBA Ray Allen) et de son père, Jake (campé par Denzel Washington). Ce dernier a été emprisonné après avoir involontairement tué sa femme. Dans ce drame américain, père et fils se font face, que ce soit sur un terrain de basketball ou en dehors, alors que Jesus doit prendre une décision très importante concernant la suite de sa carrière.

Coach Carter (Thomas Carter), 2005

C’est à Richmond, petite ville mal famée de la baie de San Francisco, que se déroule Coach Carter. Il y relate l’histoire vraie d’une ancienne gloire du lycée public local, de retour sur la terre de ses premiers exploits. Samuel L. Jackson y joue ici le rôle de l’entraîneur intransigeant et prêt à tout pour sortir ses joueurs de la misère. Engagé, le long-métrage de Thomas Carter a été le premiede r la star américaine Channing Tatum, qui y joue un jeune joueur de basketball. 15 ans après sa sortie, Coach Carter est aujourd’hui considéré comme un classique du genre.

Les Blancs ne savent pas sauter (Ron Shelton), 1992

16 ans avant d’incarner le rôle de Monix dans Semi-pro, Woody Harrelson jouait déjà les basketteurs au cinéma. Pour ce qui est le cinquième film de sa carrière, celui qui avait 31 ans à l’époque est cette fois-ci Billy Hoyle, un ancien joueur de basket professionnel qui écume les terrains de Los Angeles, poussant les gens à parier de l’argent sur des matchs. Il arnaque ses victimes en se faisant passer pour un joueur lambda, avant de dévoiler son vrai niveau. Harrelson partage la vedette avec Wesley Snipes, qui joue Sidney Deane, son associé. Preuve de l’empreinte laissée par ce long-métrage, un jeu vidéo du même nom a rapidement vu le jour.

The Basketball Diaries (Scott Kalvert), 1995

Quelques mois avant de se révéler au monde entier pour son rôle dans Titanic, Leonardo DiCaprio est la tête d’affiche de The Basketball Diaries de Scott Kalvert, d’après le roman éponyme de Jim Caroll. Diffusé en 1995 aux Etats-Unis, le long-métrage n’apparaît qu’en 1998 en France et met en scène le jeune Jim et ses trois amis. Les quatre élèves sont étudiants au sein d’une école catholique de New York. Dissipé en cours sans jamais vraiment décrocher, Jim va petit à petit tomber dans une forte dépendance à la drogue, malgré son attachement pour son sport de toujours : le basketball.

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