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40 anecdotes mythiques sur Bruce Lee, le roi de la baston

40 anecdotes mythiques sur Bruce Lee, le roi de la baston

1. Bruce Lee n’était pas 100% Chinois. Selon les versions, son grand-père maternel était tantôt d’origine allemande, tantôt d’origine anglaise.

2. Dans la Chine des années 50, lorsqu’il était adolescent, ce métissage lui interdisait l’accès à de nombreuses écoles de kung-fu.

3. Bruce Lee est né l’année du dragon, lors du jour du dragon, à l’heure du dragon.

Son surnom ‘Little Dragon’ était donc tout sauf volé.

4. Bruce Lee est né aux États-Unis.

Quatrième enfant d’une famille de cinq, il a vu le jour dans le quartier chinois de San Francisco avant que ses parents ne retournent vivre à Hong-Kong trois mois plus tard.

C’est ainsi que lorsqu’il a émigré aux États-Unis l’année de ses 19 ans, il a pu réclamer la citoyenneté américaine.

5. Si Bruce Lee est son vrai nom à l’état civil, durant son enfance à Hong-Kong, tout le monde l’appelait Lee Jun-Fan, un prénom qui signifie quelque chose comme « le retour de la prospérité ».

6. Bruce Lee a fait ses débuts au cinéma à l’âge de trois mois.

Sous la houlette de son père, un célèbre chanteur d’opéra cantonais, il s’est mis dès ses 9 ans à enchaîner les tournages au point de cumuler à 18 ans une vingtaine d’apparition sur grand écran.

7. Bruce Lee commence à apprendre les arts martiaux à 13 ans pour se défendre face à ceux qui à l’école et dans les rues le brutalisaient.

8. Adolescent, Bruce Lee s’est entraîné pendant cinq ans avec Ip Man, l’un des plus grands maîtres de wing chun de l’époque.

Son histoire a été adaptée au cinéma dans plusieurs films, dont The Grandmaster de Wong Kar-wai en 2013, et bien évidemment la tétralogie Ip Man dans laquelle Donnie Yen lui prête ses traits.

9. En parallèle de son apprentissage du kung-fu, Bruce Lee a été initié à l’escrime par son grand frère Peter.

10. Très myope, Bruce Lee portait en permanence des lentilles de contact.

Ce handicap explique notamment pourquoi ses techniques de combat se concentreront plus tard sur des mouvements proches du corps, et ce, afin de privilégier le toucher à la vue.

11. Une fois en mesure de se défendre, il a lui-même admis être devenu « le genre de personne à chercher la bagarre » et a alors rejoint un gang, les Eight Junction Tigers.

12. Non seulement Bruce Lee était dans ses jeunes années amateur de cha-cha, cette danse latine cousine du mambo, mais il a en sus participé à des compétitions.

13. Tandis quel a légende veut que Bruce Lee ait migré en 1959 à San Francisco aux USA après avoir passé à tabac un haut responsable des Triades, il a en réalité été envoyé là-bas par son père pour couper avec ses mauvaises fréquentations et finir ses études.

14. En attendant que sa carrière d’acteur décolle, Bruce Lee a enseigné les arts martiaux à de nombreuses célébrités comme Steve McQueen, James Coburn, Roman Polanski, Sharon Tate ou George Lazenby.

Son tarif ? 250 dollars de l’heure, soit l’équivalent de 1 500 dollars actuels !

15. Bruce Lee s’est fait repérer aux États-Unis par un coiffeur de célébrités.

En 1964, Jay Sebring assiste à une compétition de karaté sur la plage de Long Beach. Impressionné par la démonstration de Lee, il contacte dans la foulée l’un de ses clients, le producteur et acteur William Dozier, pour qu’il lui propose de passer des essais.

16. Sur les plateaux de tournage, la légende veut que les coups de Bruce Lee étaient tellement rapides que les caméras n’arrivaient pas à les capter. Ses scènes devaient ainsi régulièrement être retournées.

« Les premiers rushs étaient ridicules. On voyait uniquement mes opposants tombés devant moi. Et même en ralentissant mes mouvements, l’image était encore floue. »

17. Sa réputation de vitesse était d’ailleurs telle, qu’en 2012, lorsque le fabricant de téléphone Nokia a diffusé une publicité qui le mettait en scène jouer au ping-pong avec un nunchaku, la séquence est devenue virale alors qu’il s’agissait d’un trucage.

18. Cascadeur sur Opération Dragon en 1973, Jackie Chan a reçu un coup de pied en plein visage de Bruce Lee. Lee s’est alors immédiatement excusé, tandis que Chan a de son propre aveu un peu exagéré sa blessure afin de passer plus de temps avec lui.

19. Chuck Norris lui doit son tout premier rôle au cinéma.

Coordinateur de cascades sur Matt Helm règle son comte (1968), Lee lui a offert de brièvement apparaître dans une scène de combat – attention ça va vite.

20. Bruce Lee a développé son propre art martial, le Jeet Kune Do.

Fort de son expérience sur les tatamis, Bruce Lee en arrive à la conclusion que les arts martiaux traditionnels peuvent parfois manquer d’efficacité dans de vrais combats. À leur trop grande rigidité, il préfère donc se concentrer sur l’efficacité en privilégiant l’adaptation à une situation donnée.

Plus proche d’une philosophie que d’un art martial à proprement parler, Bruce Lee baptise en 1967 cette approche le Jeet Kune Do, « la voie du point qui intercepte ».

« Absorbe ce qui est utile, rejette ce qui ne l’est pas et ajoute ce qui t’est propre »

21. Longtemps réticent à lui donner un nom afin de ne pas limiter son apprentissage, Bruce Lee finira par abandonner complètement le Jeet Kune Do au motif qu’un bon combattant doit assimiler le meilleur de chacun des styles de combat plutôt que de limiter son approche à un seul d’entre eux.

22. Selon Dana White, le grand patron de l’UFC, Bruce Lee peut légitimement prétendre au titre de père fondateur des arts martiaux mixtes (MMA).

« Il s’entraînait en mélangeant les styles. Il se battait en mélangeant les styles. Il a même écrit que le meilleur des styles, c’était de ne pas en avoir. »

23. Sur le tournage d’Opération Dragon, Bruce Lee en est arrivé à plusieurs reprises aux mains avec des figurants.

Recrutés en partie parmi les gangs de Honk Kong, certains moquaient en effet ouvertement son niveau en arts martiaux. Piqué au vif, Lee a offert aux plus virulents d’en découdre.

Le verdict a été sans appel d’après Robert Clouse, le réalisateur : « Bruce esquivait leurs coups, puis les frappait à deux ou trois reprises. Pas pour les tuer, mais pour les marquer. »

24. À Hong Kong, la série Le Frelon vert a été rebaptisé The Kato Show, du nom du personnage qu’incarne Bruce Lee, quand bien même il ne s’agit pas du premier rôle.

25. Le cinéma Hollywood Boulevard à Paris a projeté sans interruption pendant trois ans dans ses trois salles La Fureur du Dragon, de la première séance à neuf heures le matin jusqu’à la dernière à minuit.

Le film a ainsi réalisé dans ce lieu 700 000 entrées sur ses douze premiers mois d’exploitation !

26. En 1970, Bruce Lee s’est sévèrement blessé au dos lors d’un exercice de squat réalisé sans échauffement.

L’un des nerfs de sa colonne vertébrale a été touché, ce qui n’a pas été sans conséquence pour la suite de sa carrière. D’une part parce qu’il a ensuite été obligé de faire appel à des doublures, et de l’autre, parce qu’il a dû s’astreindre à prendre régulièrement des antidouleurs.

27. Aussi surprenant que cela puisse paraître venant de l’auteur de la célèbre citation « Soit comme l’eau », Bruce Lee ne savait pas nager.

28. Mais de quoi Bruce Lee est-il vraiment mort le 20 juillet 1973 ? L’autopsie a conclu à un gonflement soudain du cerveau causé par une allergie à un médicament contre le mal de tête.

29. L’une des théories qui a longtemps couru autour de sa mort voulait que Bruce Lee ait succombé des suites d’un « dim mak », un coup mortel dont la technique n’est connue que d’une poignée d’élus et dont les effets se font ressentir a posteriori.

Ce coup lui aurait été porté quelques jours auparavant lors d’un combat contre un maître en arts martiaux. Ce dernier aurait été mandaté, au choix, soit par les triades d’Hong Kong à qui Lee aurait refusé de payer un tribut en échange de sa protection, soit par un concile de maîtres chinois qui souhaitait qu’il cesse de transmettre leur art ancestral aux Occidentaux.

30. Bruce Lee était-il accro aux drogues dures ? En dépit de son physique ultra-athlétique et de sa discipline de vie qui excluait tabac et alcool, une lettre écrite de sa main retrouvée après sa mort laisse fortement penser qu’il prenait régulièrement de la cocaïne.

Il y demande en effet à son ami et dealeur Robert Baker de lui envoyer « de la cocaïne en grande quantité » afin de pouvoir rentrer dans la peau du personnage qu’il interprète.

31. Décédé six jours avant l’avant-première d’Opération Dragon à Hong Kong, Bruce Lee n’a jamais pu voir ce film dans sa version définitive, alors que ce dernier est largement considéré comme son chef-d’œuvre, mais également comme l’un des tout meilleurs films d’arts martiaux de l’histoire.

32. Tourné avant Opération Dragon/Enter the Dragon (1973), mais sorti en aout 1974 aux États-Unis, La Fureur du Dragon/The Way of the Dragon a été rebaptisé Return of the Dragon afin de suggérer qu’il s’agissait d’une suite.

33. Suite au décès de Bruce Lee, quantité de clones ont fleuri sur les écrans, tous tentant de grossièrement reprendre le flambeau dans des films de karaté à petits budgets – Bruce Li, Bruce Le, Bruce Leung, Bruce Thai, Bruce Lai, Bruce Lo, Dragon Lee…

Le phénomène pris une telle ampleur qu’il a fini par être appelé la « Bruceploitation ».

34. Le fait que Bruce Lee soit mort au beau milieu du tournage du Jeu de la Mort n’a pas empêché le studio Golden Harvest de sortir le film cinq ans plus tard.

Pour ce faire, l’histoire a été en grande partie modifiée afin que le personnage principal simule sa propre mort (des images de l’enterrement de Bruce Lee ont été utilisées), puis modifie son apparence en se faisant refaire le visage afin de justifier qu’il soit ensuite incarné par un autre acteur.

35. Son fils Brandon est lui aussi décédé dans des circonstances plutôt troubles.

Acteur comme son père, il tourne en mars 1993 The Crow d’Alex Proyas, un film fantastique dont il est le héros. L’histoire d’un guitariste assassiné qui ressuscite pour venger sa mort.

Lors d’une scène où son personnage se fait tirer dessus, il a malencontreusement reçu une balle en plein estomac. Transporté en urgence à l’hôpital, Brandon Lee a succombé à ses blessures le lendemain

Il avait 28 ans.

36. Bruce Lee a-t-il vraiment prétendu qu’il pouvait battre Mohammed Ali ?

En 2019, à l’occasion de la sortie de Il était une fois à Hollywood, une polémique a éclaté quand Shanon Lee, la fille de Bruce Lee, a accusé Tarantino d’avoir sali la mémoire de son père en le dépeignant comme quelqu’un d’extrêmement arrogant.

Vexé, le réalisateur a ensuite enfoncé clou.

« Bruce Lee était bien du genre arrogant. Aux gens qui disent qu’il n’a jamais dit ‘qu’il pouvait battre Muhammad Ali’, et bien si, il l’a fait. C’est même sa femme Linda Lee qui l’écrit dans la première biographie (Bruce Lee: The Man Only I Knew) que j’ai lue. »

En réalité, le passage de la biographie auquel fait référence Tarantino est une phrase de Linda Lee citant un critique cinéma à propos de Bruce Lee, et non pas une citation directe de l’acteur…

37. Tarantino s’est énormément inspiré de Bruce Lee pour Kill Bill Vol. 1 (2003).

Outre l’ensemble jaune que porte Uma Thurman qui référence évidemment son survêtement et ses sneakers Asics Ontisuka Tigers dans Le Jeu de la mort, on peut entendre une reprise du thème du Frelon vert, tandis que les Crazy 88 portent tous le même masque que Kato.

38. Dans Kill Bill Vol. 2, le maître en arts martiaux Pai Mei reprend l’une des techniques les plus célèbres popularisées par Bruce Lee.

Lorsqu’il enseigne à Beatrix comment briser une planche en bois placée juste devant elle, il s’inspire directement du « one inch punch » de Lee, « le coup de poing sans recul ».

39. Mode toujours, Supreme a produit une collection capsule 100% centrée autour d’Opération Dragon pour sa collection automne/hiver 2013 (t-shirt, planches de skate, Vans Sk8-His…).

40. Entre son allure et ses techniques de combat, Bruce Lee a inspiré de nombreux personnages de jeux vidéo : Liu Kang dans Mortal Kombat, Fei Long dans Street Fighter II ou Law dans Tekken.

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