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Cypress Hill : le groupe serait « bien plus difficile à gérer » sans la weed

Cypress Hill : le groupe serait « bien plus difficile à gérer » sans la weed

Ayant livré son 10e album studio le 18 mars dernier (Back In Black), Cypress Hill évoque dans son dernier format en date la question de la légalisation du cannabis aux Etats-Unis. L’occasion pour les membres du groupe de parler de leur consommation de weed, et du scénario qui pourrait se profiler si jamais ils se décidaient à arrêter la fumette.

Cypress Hill et la weed, une grande histoire

Cela fait désormais plus de 30 ans que B-Real, Sen Dog, Eric Bobo et DJ Muggs réclament la légalisation du cannabis outre-Atlantique. Si des progrès ont été notés ces derniers temps, le groupe n’est toujours pas satisfait de la législation en cours, et l’a fait savoir lors d’une interview accordée au média HipHopDX : « Il y a quoi, 19 ou 20 états qui autorisent la consommation récréative ou thérapeutique ? Nous avons besoin que le pays s’accorde sur ce sujet. Ce serait un bon point, sur le plan économique, ça créerait des emplois, et ça ferait vraiment du bien. »

Il faut dire qu’avec des titres tels que Stoned Is The Way Of The Walk, Light Another, I Wanna Get High ou encore Legalize It, la formation n’a jamais caché son attrait pour la weed. Plus encore, B-Real affirme que leur consommation leur permet d’éviter les dérapages : « [Si nous arrêtions] nous serions sans doute bien plus difficiles à gérer. […] Ce serait genre : « Ces gars sont tellement désagréables ». »

Des propos validés par Sen : « Ouais, c’est ce que je dirais. Je pourrais montrer des signes de troubles du déficit de l’attention ou des trucs dans le genre si j’arrêtais de fumer de la weed. On ne veut pas voir ça. »

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