De nombreux rappeurs y ont un jour séjourné…
Avec Alcatraz, Rikers Island est certainement la prison la plus célèbre des États-Unis.
2Pac, Lil Wayne, Foxy Brown, DMX, ASAP Rocky, Prodigy ou encore Bobby Shmurda ont un jour dormis entre ses murs – mais aussi dans un autre registre DSK, Sid Vicious, Christophe Rocancourt…
Situé sur l’île du même nom, ce complexe pénitentiaire ouvert en 1932 et situé à quelques 470 mètres de la terre ferme est constitué en réalité de 10 établissements différents répartis sur 1,672 km2.
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Violences endémiques, locaux vétustes
Malgré son budget annuel de 860 millions de dollars et une baisse constante du nombre de détenus (9 362 actuellement contre 11 696 en 2013), Rikers Island affiche de conditions de détentions déplorables – et le mot est faible.
Insalubrité, promiscuité, tabassage de détenus, humiliations des surveillants… en 2014 les élus de la ville avaient déjà plaidé pour sa fermeture suite au le suicide d’un jeune homme incarcéré pour un vol de sac à dos.
Une situation d’autant plus insupportable qu’environ 80% des détenus de l’île sont en attente de leur procès.
« Cela prendra plusieurs années, mais cela va se faire »
Bill de Blasio, le maire démocrate de la Big Apple, s’est ainsi déclaré en faveur d’une fermeture lors d’un point presse.
Si la décision semble actée, plusieurs bémols sont néanmoins à prendre en compte, à commencer par le fait qu’il faudra pas moins de 10 ans pour mener ce projet à terme.
Cette fermeture nécessite également l’engagement de ses successeurs, ainsi que l’ouverture de nouvelles prisons « plus petites » dans des quartiers moins isolés de New York, ce qui le moment venu risque de provoquer de nombreuses résistances de la part des riverains.
