Jeezy remis dans le droit chemin.
L’anecdote est inédite : dans le dernier épisode de son podcast Best Advice, le rappeur Jeezy est revenu sur cet épisode où Snoop Dogg et E-40 ont décidé de lui mettre un petit coup de pression, le temps qu’il retrouve le droit chemin.
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Jeezy pris à parti par les grands
Jeezy se souvient d’une époque où il aurait très bien pu finir comme le regretté Tupac Shakur. Incapable de se focaliser sur sa carrière musicale, l’auteur du classique Let’s Get It: Thug Motivation 101 évoque cette époque, aux alentours de l’année 2014, où il avait dû se réfugier à Los Angeles le temps que les choses se calment chez lui, du côté de la Bay.
Suite à cela, le Snowman sera approché par les vétérans de la West Coast Snoop Dogg et E-40, proches de 2Pac de son vivant et n’ayant pas manqué de comparer, sans le brosser dans le sens du poil, Jeezy au feu-rappeur : « Mon esprit n’était plus là. J’étais énervé, je voulais me venger, je n’étais pas concentré. Mon équilibre avait été jeté à la poubelle. J’étais dans un genre de… c’était fou. Je me souviens m’être posé, [Snoop Dogg et E-40] se sont assis à côté de moi, et ils dont dit : « Tu sais quoi ? Tu connais la différence entre 2Pac et toi ?« Et j’étais genre : « Whoa, ok. »
Et ils continuent : « Yo, écoute, Tupac n’a jamais cessé d’être ce qu’il était. Il n’a jamais laissé tomber les siens. Il n’a jamais…« Et c’était genre : « T’as plutôt intérêt à bouger d’ici et faire ce que tu as à faire, parce que des gens croient en toi, ils sont avec toi, et tu ne vas pas dans le bon sens. Et on te le dit. » Donc je suis assis avec E-40 et Snoop Dogg, et c’est genre : « Ok, je me fais G-checker par les grands. » »
Une année 2014 agitée
L’année 2014 fut effectivement mouvementée pour Jeezy, qui aura été arrêté trois fois en quelques semaines, une fois pour possession illégale d’armes à feu et pour une affaire en rapport avec un meurtre intervenu dans les backstages d’un concert de Wiz Khalifa, une autre parce qu’il a menacé de tuer son fils -alors adolescent- et une dernière fois pour une embrouille avec les forces de l’ordre.
