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Gunna publie une lettre depuis sa prison et affirme être « accusé à tort »

Gunna publie une lettre depuis sa prison et affirme être « accusé à tort »

Arrêté en mai dernier quelques heures après Young Thug, Gunna devrait, tout comme son compère, rester derrière les barreaux jusqu’en janvier 2023. Et encore, il s’agit là du scénario le plus optimiste. Loin de se laisser abattre, l’interprète de Pushin P a rédigé une missive depuis sa cellule. Son contenu vient d’être partagée sur les réseaux sociaux.

Gunna clame toujours son innocence

Après Young Thug, c’est au tour de Gunna de prendre la parole. Quand bien même l’artiste YSL, visé tout comme son patron par la loi R.I.C.O (Racketeer Influenced Corrupt Organizations, ce qui pourrait lui coûter une très longue peine de prison), est actuellement emprisonné, il veut plus que jamais aller de l’avant.

Ayant rédigé une longue lettre, le rappeur affirme être « accusé à tort », et en profite pour remercier ses fans du soutien reçu depuis la publication de son banger Pushin P : « 2022 a été l’une des meilleures années de ma vie, malgré cette situation difficile. Cette année, le monde entier était en mode Pushin P. […] J’ai utilisé mon art, ce don de Dieu, pour faire évoluer ma situation. J’ai travaillé, j’ai perfectionné mon art, j’ai travaillé, j’ai donné du pouvoir aux femmes noires dans mon industrie, j’ai travaillé, j’ai passé ma vie en studio, j’ai travaillé, j’ai vécu sur la route, j’ai travaillé. »

Il ajoutera : « Pour l’instant, ma liberté m’a été prise. Mais je suis innocent. Je suis accusé à tort et je ne cesserai jamais de me battre pour laver mon honneur ! »

Qualifiant les accusations le visant de « fausses », Gunna semble vouloir garder foi en Dieu, sans doute plus qu’en la justice : « J’ai toute confiance que Dieu me rendra justice pour la pureté de mon coeur et l’innocence de mes actions. […] En tant qu’homme noir en Amérique, il semble que mon art ne soit acceptable que lorsqu’il est un divertissement destiné aux masses. Mon art n’est pas autorisé à se suffire à lui-même en tant que divertissement, cette liberté ne m’est pas accordée en tant qu’homme noir en Amérique. […] Rien ne m’empêchera de poursuivre mes rêves, je ne cesserai pas d’être une bonne personne, même si certains accusateurs anonymes veulent que le monde me voie comme une mauvaise personne. Quand j’étais libre, j’étais bon envers la communauté qui m’entoure et, quand je serai libéré, je referai la même chose. »

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