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Qui sont les 15 personnages les plus cools des films de Tarantino ?

Qui sont les 15 personnages les plus cools des films de Tarantino ?

Un classement qui respire la désinvolture et l’hémoglobine…

Le cinéma de Quentin Tarantino serait-il le cinéma de Quentin Tarantino sans le charisme de ses personnages ?

À des intrigues pour le moins secondaires, le réalisateur/scénariste ne s’est en effet jamais caché d’apporter un maximum de soin à ces derniers, que ce soit via le choix des acteurs, l’écriture des dialogues ou la mise en scène.

Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si, quand le générique de fin défile, le sentiment qui prédomine est très souvent cette envie de vouloir continuer de faire un bout de chemin avec les uns et les autres.

Et c’est encore moins un hasard si plus de vingt-cinq ans après ses grands débuts derrière la caméra, ses personnages les plus marquants font partie intégrante de la culture populaire.

Leur secret ? Si tous ne jouent pas dans le même registre, il est une qualité qu’ils incarnent comme personne : le cool.

Pas le cool pour le cool (qui pour le coup est tout sauf cool), mais une sorte de détachement mêlé à une certaine retenue qui n’est pas sans incidence sur leur capital sympathie – et qu’importe si dans la vie, ils sont braqueurs, voleurs ou tueurs.

Voici donc sans plus attendre le classement ultime et définitif éminemment subjectif des personnages les plus frais de l’univers de QT en se basant sur ce seul et unique critère.

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15. Drexl Spivey

Interprété par Gary Oldman dans True Romance (1993)

Difficile de faire plus pimp que ce pimp de bande dessinée qui rappelons-le est ici campé par le très rigide Commissaire Gordon des films de Christopher Nolan.

Accent jamaïcain, dents en or, peignoir motifs léopard, dreadlocks… Drexl vit non seulement sa vie de maquereau comme s’il participait à un cosplay, mais il est en sus persuadé d’être un renoi pur sucre.

Se comportant de la sorte (voir ses réticences à fêter le « white boy day »), il ne lui faut pas plus de sept minutes de présence à l’écran pour s’arroger une place dans ce classement.

L’appropriation culturelle à son meilleur.

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14. Gogo Yubari

Interprétée par Chiaki Kuriyama dans Kill Bill Vol.1 (2003)

Garde du corps personnel d’O-Ren Ishii compensant son jeune âge (17 printemps) par une folie toute meurtrière, « Gogo-bingo » aurait tout autant mérité que sa maîtresse d’avoir droit à son propre animé.

Outre le fait d’être la plus agile des Crazy 88 au combat, elle est l’un des rares adversaires de La Mariée à être passé tout près de lui faire mordre la poussière, et ce dans un style des plus fluides et des plus agréables à regarder.

Habillée selon les fantasmes des amateurs de hentai, elle est la preuve vivante qu’il ne faut pas juger un livre à sa couverture.

13. Marsellus Wallace

Interprété par Ving Rhames dans Pulp Fiction (1994)

Clairement pas le perso le plus rigolo de la liste, le propriétaire de la fameuse mallette et mari de la délicieuse Mia sait de par sa réputation se faire des plus intimidants avant même que l’on ne sache à quoi il ressemble – et ce quand bien même l’on sait très clairement à quoi il ne ressemble pas.

Caïd aux allures de boss de fin de jeu vidéo, il fait ensuite entendre sa voix caverneuse sur fond du suave Let’s Stay Together d’Al Green, ce qui donne tout de suite à sa présence un cachet des plus blaxploitation.

Bon, attention cependant à ne pas trop le titiller là où ça fait mal, personne ne tient à savoir dans le détail ce qu’il entend par « la jouer à la flamme bien moyen-âgeuse ».

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12. Jungle Julia

Jouée par Sydney Tamiia Poitier dans Death Proof (2007)

Entendons-nous bien : toutes les girls du Boulevard de la mort sont super cools. C’est juste que « JOO-lee-ah » l’est encore plus.

Moins garçon manqué que Zoé (mais un peu quand même), moins coincée que Rosario, en plus d’officier comme DJ sur la radio locale Austin Hot Wax 505, de diriger son propre label indé et de poser sur des panneaux publicitaires géants (excusez du peu), la meuf affiche un tour de fesses de la taille du Texas.

[D’où cette quote qui laisse rêveur : « Black men and a whole lota’ mother fuckin’ white men have had plenty fun adoring my ass. I don’t wear their teeth marks on my butt for nothing. »]

De quoi regretter toujours un peu plus à chaque vision du film qu’elle n’ait pas eu la présence d’esprit d’attacher sa ceinture de sécurité

11. Daisy Domergue

Interprétée par Jennifer Jason Leigh dans The Hateful Eight (2015)

Moralement un énième personnage pour qui la note sera des plus salées le jour du Jugement Dernier, mais qui en attendant s’en sort plus que bien question divertissement.

Chef de gang aussi dure au mal et déglinguée que ses comparses masculins de l’Ouest sauvage, miss Daisy se révèle in fine une hors-la-loi plus malicieuse qu’elle en a l’air, et de surcroît assez marrante (mention spéciale sur ce point à toute la batterie d’expressions faciales de la revenante Jennifer Jason Leigh).

Tout cela sans oublier que guitare en main, elle a improvisé le meilleur live de la filmographie de Tarantino. Kurt Russel ne s’en est pas remis.

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10. Clarence Worley

Interprété par Christian Slater dans True Romance (1993)

Très certainement le personnage le plus proche du Quentin Tarantino des jeunes années, le Quentin Tarantino qui bien avant la gloire hollywoodienne travaillait dans un vidéo club de quartier et rêvait les yeux grands ouverts de gloire hollywoodienne.

Encyclopédie des films de kung-fu et de la culture comic, Clarence voit sa vie changer du jour au lendemain (littéralement) lorsqu’il rencontre l’amour de sa vie Alabama dans une salle de cinéma.

S’en suit une bluette cocaïnée aux faux-airs de parcours initiatique où il finit par devenir le genre de personne qu’il aurait voulu être.

Point bonus : il traîne avec le Roi Elvis.

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9. Winston Wolf

Interprété par Harvey Keitel dans Pulp Fiction (1994)

Surgissant de nulle part (et en smoking) lors de la Bonnie Situation il est celui qui pique la vedette à tout le reste du casting dix minutes durant avant de repartir aussi sec (et avec une fille à son bras).

Qui est-il ? D’où vient-il ? Comment a-t-il appris à nettoyer des banquettes de voiture tâchées d’éclats de cervelle ? Les réponses, ce sera pour une autre fois, ici tout juste aura-t-on le loisir d’apprécier que personne au monde n’a l’air plus calme et plus déterminé que lui tasse de café en main.

En même temps, qu’attendre d’autre d’un type qui « pense vite », « parle vite » et qui se fait surnommer sans une once d’ironie « Le Loup » ?

8. Jackie Brown

Interprétée par Pam Grier dans Jackie Brown (1997)

« Booyah ! » Coincée entre un trafiquant d’armes et les agents fédéraux, cette hôtesse de l’air héritière pas si lointaine de Coffy et Foxy Brown va néanmoins user de toute sa ruse pour manipuler ce petit monde et s’offrir se payer un nouveau départ.

Filmée avec un amour de spectateur, Jacqueline/Pamela irradie le film de sa présence, peu importe que « ses cheveux sentent la prison » ou qu’elle écoute ses vinyles de soul music en peignoir.

Vingt ans après les faits, c’est d’ailleurs toujours autant un scandale que l’Oscar de la meilleure actrice ne lui ait pas été attribué.

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7. Seth Gecko

Interprété par Georges Clooney dans From Dusk till Dawn (1996)

Le bon côté d’avoir un frère psychopathe et détraqué sexuel, c’est que quand bien même vous seriez un taulard en cavale jamais contre une bonne bagarre ou un concours de flingues pour régler vos différends, vous arrivez sans peine à passer pour un chic type.

Alors si en plus vous rajoutez à cela l’aura d’un Georges Clooney au top de son game (pas celui de Batman & Robin ou du Retour des tomates tueuses hein), ce petit côté chevaleresque propre aux gangsters de cinéma et le tatouage le plus stylé des nineties, pas besoin d’être grand clerc pour comprendre pourquoi même la très prude Juliette Lewis finit par avoir envie d’aller s’encanailler avec lui de l’autre côté de la frontière mexicaine.

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6. Django

Interprété par Jamie Foxx dans Django Unchained (2008)

Le « D » a beau être silencieux, cet ancien-esclave-devenu-chasseur-de-prime-devenu-super-héros-vengeur n’hésite pourtant pas à en faire des caisses lorsqu’il s’agit de réécrire le passé à coup de cartouches dans le buffet des esclavagistes.

Jamais à court de répartie (« I count 2 guns nigga »), toujours swagué, il se permet même de signer un perfect en allant reconquérir sa promise en y mettant les formes, cf. cette petite danse de fin à dos de cheval tout ce qu’il y a de plus kiffante.

Décidément, Will Smith qui a longtemps été pressenti pour le rôle avant de décliner pour d’obscures raisons doit encore s’en mordre les doigts.

5. Le lieutenant Aldo Raine

Interprété par Brad Pitt dans Inglourious Basterds (2009)

Redresseur de torts toujours, le chef de file des tar-bas est clairement de ceux qui aiment son métier. Il aime d’ailleurs tellement son métier qu’il exige de ses collègues de travail un dévouement total, chacun d’eux lui « devant personnellement 100 scalps ».

Ah oui, petite précision : dans la vie, Aldo l’Apache est chasseur de « Naht-zees ».

Un job plutôt sympa donc, d’autant plus qu’il lui permet de se faire inviter à des avant-premières de films des plus selects et d’en profiter pour y faire étalage de son don tout particulier pour la langue italienne.

Son arrière-petit-fils Floyd (le colocataire qui dans True Romance, là encore sous les traits de Brad Pitt, passe ses journées à se défoncer à l’herbe) a de quoi être fier.

4. Ordell Robbie

Interprété par Samuel L. Jackson dans Jackie Brown (1997)

Pas franchement le mec le plus malin du Tarantino universe (il bouge les lèvres quand il lit), ni le plus fiable en affaires, mais très probablement le mec le mieux sapé (« all-pastel-everything », barbichette tressée, collection de bérets Kangol à rendre fou de jalousie Samuel L. Jackson himself…).

Du coup pour peu qu’il n’ait pas envie de vous en coller une dans le citron, il serait assez tentant de passer l’aprèm’ avec lui dans un bar un peu stylé, à siffler des vodkas orange et à digresser à l’infini sur les vertus comparées de l’AK-47 et du 9mm.

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3. Jules Winnfield

Interprété par Samuel L. Jackson dans Pulp Fiction (1994)

Question : qui dans l’histoire du cinéma (tous genres confondus, toutes périodes confondues) peut se vanter d’être un personnage à ce point iconique ?

Look iconique, lignes de dialogue iconiques, portefeuille iconique… l’ami Jules est la raison pour laquelle Pulp Fiction ne se déroule, non pas de façon chronologique, mais de telle sorte qu’il soit celui qui clôt les débats.

Ce tueur à gage Jheri curlé ne se limite cependant pas à ce qu’il laisse paraître : derrière son talent insoupçonné pour les massages de pieds et son authentique enthousiasme pour les hamburgers se cache un homme en proie au doute spirituel.

Et oui, même pour les types plus cools que Fonzie « la marche des vertueux est semée d’obstacles ».

2. Bill

Interprété par David Carradine dans Kill Bill (2003)

Fils de pute né dans un bordel mexicain, le « Snake Charmer »/« murdering bastard » aura vécu sa vie comme un roman avant de quitter la scène non sans majesté.

Expert ès kung-fu et maniement du sabre (merci Hattori Hanzo, merci Paï Meï), à la tête du redoutable Détachement International des Vipères Assassines, joueur de flute mélancolique… l’amant de Beatrix et d’Elle dégage cette vibe propre à ceux qui en ont vu d’autres, mélange de daron hippy qui n’a pas oublié ses folles années et de vieux cowboy qui en a encore sous la pédale.

Qu’importe un hypothétique Kill Bill 3, c’est son biopic que l’on veut.

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1. Mr Blonde

Interprété par Michael Madsen dans Reservoir Dogs (1992)

Être cool, okay tout le monde est d’accord. Mais être cool, ça veut dire quoi ?

Être cool, c’est ne pas oublier de lâcher un pourboire à la serveuse. Être cool, c’est siroter un milkshake une main dans la poche quand bien même vous venez de participer à un braquage de bijouterie qui a viré au bain de sang.

Être cool, c’est demander avec calme à ceux qui aboient « s’ils comptent mordre un jour ». Être cool, c’est effectuer des petits pas de danse sur Stuck in the Middle With You des Stealer’s Wheel alors que vous vous apprêtez à torturer un type en bleu par simple distraction.

Être cool, c’est être Michael Madsen dans le tout premier film de Quentin Tarantino.

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Ils sont cools eux aussi (les mentions honorables) : Mel (Bridget Fonda), la surfeuse blonde accroc au bang ; le passablement désœuvré Beaumont Livingston (Chris Tucker) ; le shérif Chris Mannix (Walton Goggins), raciste mais sympa alors ça va ; Donny Donowitz (Elie Roth), alias l’Ours Juif alias « Antonio Maaargareeetti ! » ; la diablesse Santanico Pandemonium (Salma Hayek) ; le DJ K-Billy qui anime l’émission de radio Super Sounds of the Seventies ; le venimeuse Elle Driver qui assortit ses caches-oeils à ses tenues ; le très éloquent Docteur Schultz (Christoph Waltz) ; et bien sûr cette peste de Mia Wallace (Uma Thurman).

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