Arrivé en 2009 à Arsenal en provenance de l’Olympique de Marseille, celui qui avait été boudé par Raymond Domenech qui ne l’avait pas inclus dans sa liste des 23 pour le Mondial Sud-africain l’été dernier, semble avoir pris une nouvelle dimension au sein de son club.
Longtemps, Nasri aura cherché sa place dans l’entre-jeu des Gunners, tantôt sur le côté, en numéro 10 ou en relayeur, l’éclosion du petit Prince de Marseille dans la capitale anglaise aura tardé à prendre forme, gêné en grande partie par des pépins physiques. Mais le soutien indéfectible d’Arsène Wenger envers son jeune poulain et le talent de ce dernier auront eu raison de toutes ces embûches!
Cette saison, avec la forme en demi-teinte du catalan Cesc Fabregas l’habituel dépositaire du jeu des Gunners, c’est à Samir Nasri qu’est confié le soin d’orchestrer le jeu de son équipe. Excellent depuis le début de saison, Nasri éclabousse chaque partie de son talent, précis dans ses passes, dôté d’une vista hors du commun et surtout buteur, Samir Nasri survole la Premier League! Avec 8 buts au compteur, il est le meilleur buteur de son club. Samedi il a offert la victoire aux siens en inscrivant deux buts magnifiques, en passant en revue une partie de la défense adverse (Arsenal 2-1 Fulham).
Ses dernières sorties en équipe de France ont notamment été salué par la presse et les observateur du ballon rond. Nasri semble de plus en plus à l’aise et démontre de match en match qu’il a clairement les qualités et le mental pour devenir légalement ‘un des hommes incontournables de Laurent Blanc dans l’entre-jeu tricolore.
La saison 2010/2011 est certainement celle de la confirmation pour Samir Nasri qui est sur la bonne voie pour réaliser la meilleure année de sa carrière. Aura-t’il les ressources pour maintenir son niveau de jeu actuel jusqu’au bout de la saison? Samir Nasri a t’il l’étoffe pour devenir un joueur de classe internationale?
