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Anelka a vécu « l’enfer » au Real Madrid : voyage dans un coffre, des stars contre lui…

Anelka a vécu « l’enfer » au Real Madrid : voyage dans un coffre, des stars contre lui…

Dans cinq jours, le Paris Saint-Germain affrontera le Real Madrid en huitièmes de finale aller de la ligue des Champions. Passé par les deux clubs, Nicolas Anelka était présent dans l’émission Rothen s’enflamme sur RMC Sport mercredi soir. L’ancien buteur en a profité pour revenir sur son passage compliqué à la Casa Blanca sur la saison 1999-2000 (sept buts en trente-deux matchs). Morceaux choisis.

« Je pars à l’aéroport dans le coffre d’une voiture parce que je ne veux pas qu’on sache que je parte »

Sur les conditions de son arrivée au Real Madrid : « C’est la folie à mon arrivée. Quand tu viens d’Angleterre et que tu as l’habitude d’avoir une vie privée tranquille, c’est totalement différent en Espagne. Ça a été difficile. En Angleterre, quand tu es sur le terrain, tu as les fans derrière toi. Et quand tu sors du terrain, tu es comme tout le monde. C’est ce que j’aimais en Angleterre. En Espagne, c’est fini. Les photographes sont partout où tu vas. Le patron du restaurant où tu es a pris le soin d’appeler la presse… C’est la lumière tout le temps et c’est difficile si tu ne cherches pas ça. Moi j’étais à l’opposé de ça. »

Sur le comportement du vestiaire merengue à son égard : « C’est très difficile dans le vestiaire. Le premier jour, je n’ai même pas de place attitrée… J’attends que tous les joueurs arrivent. Ils me disent tous : « Ça c’est ma place. » Il y a parfois deux joueurs à la même place. Je n’ai pas de place, je dois attendre qu’on m’en donne une. À ce moment-là je me pose des questions, je me dis : « Qu’est-ce que je fais là ? » Le premier jour où j’arrive, Samuel Eto’o vient me voir et me dit de faire attention aux anciens parce qu’ils ont été voir le président pour lui demander pourquoi il a pris Anelka alors qu’il y a Fernando Morientes. Quand on me dit ça, je sais que ça va être très compliqué. La suite a prouvé que c’était un enfer. »

Sur une fois où il est chez lui, en train de sécher l’entraînement : « Je vois les journalistes sur les toits de voitures, ils filment au-dessus des sapins… Après cet épisode je suis suspendu un mois. Je rentre à Paris. Je pars à l’aéroport dans le coffre d’une voiture parce que je ne veux pas qu’on sache que je parte. Je pars dans le coffre, mon frère conduit, il me dépose au niveau des arrivées de l’aéroport pour esquiver tout le monde. Quand je reviens, la presse est déjà là quand les portes de l’avion commencent à s’ouvrir. Madrid c’est incroyable. Il faut être fort. C’était dur. »

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