L’enseigne pas près de mettre la clef sous la porte…
Contrairement aux rumeurs évoquées en début de mois, Micromania ne devrait pas être impacté par les mauvais résultats de sa maison-mère GameStop. Un temps évoquée, la fermeture de l’enseigne de jeux vidéo n’est apparemment pas (encore ?) à l’ordre du jour. Le grand patron de l’enseigne déroule même une stratégie jusqu’à l’horizon 2022.
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Micromania se veut rassurant
Depuis son rapprochement avec l’enseigne Zing, spécialisée dans les produits dérivés pop-culture, Micromania assume sa transition. Sans renier ses origines ancrées dans le jeu vidéo, l’enseigne bien installée sur le sol français avait fait l’objet d’inquiétantes rumeurs un peu plus tôt dans le mois. Le 29 janvier, le groupe GameStop qui détient Micromania-Zing, annonçait ainsi mettre fin au processus de vente du groupe. Face aux inquiétudes et rumeurs insistantes, Micromania fait le point : « Aujourd’hui, nous réaffirmons notre intention de poursuivre activement le plan d’action à 5 ans Pop Culture lancé en 2017, qui implique de fusionner les mondes du jeu vidéo et de la Pop Culture dans l’ensemble de nos 420 magasins d’ici 2022 », a déclaré Laurent Bouchard, Directeur Général de Micromania-Zing. « L’annonce de GameStop, notre actionnaire, n’a pas d’incidence sur ce projet, ni sur la poursuite des activités de nos magasins Micromania-Zing ». Un discours rassurant, aux antipodes des rumeurs de fermeture.
Une réponse aux PlayStation Store, Steam et consorts
Visant les 150 millions d’euros de revenus à 5 ans grâce aux ventes de produits dérivés, l’enseigne ne compte pas non plus faire l’autruche face aux concurrents que sont Steam, le PlayStation Store, etc. : Micromania mise sur son service digital@retail (vente de produits digitaux en magasins) pour endiguer la fuite potentielle de ses clients. Se revendiquant comme le « leader du marché de la Pop Culture et du jeu vidéo en France », Micromania compte aujourd’hui près de 420 magasins en France. En 2018, l’enseigne annonçait un chiffre d’affaires de 636 millions d’euros.
