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États-Unis : après avoir avorté, une adolescente est poursuivie par la police à cause de Facebook

États-Unis : après avoir avorté, une adolescente est poursuivie par la police à cause de Facebook

Suspectée d’avoir avorté illégalement, une jeune femme de 17 ans est poursuivie par la police américaine dans l’État du Nebraska. Elle a été débusquée à cause du réseau social qui a fourni ses messages privés aux autorités.

Facebook se défend

Le sujet de la protection des données associé à celui de l’avortement accouche d’un cocktail explosif. Alors que depuis juin dernier, la Cour Suprême américaine ne garantit plus le droit à l’avortement, une affaire qui mêle les deux problématiques secoue actuellement l’État du Nebraska. A l’origine, une adolescente de 17 ans et sa mère étaient accusées d’avoir brûlé et enterré un bébé, après une fausse couche.

Suite à une enquête, la police poursuit les deux femmes pour avortement illégal. Et cette découverte a été faite dans des circonstances un peu particulières. En effet, la police locale a pu se servir des messages privés échangés entre la mère et l’adolescente sur Facebook. Et ceux-ci ont été directement livrés par le réseau social. C’est ce qui a créé la polémique. Dans ces échanges, la mère explique à sa fille comment utiliser une pilule abortive, une fois les délais légaux dépassés.

Cette violation des informations privées de la part des policiers a suscité une polémique. Dès que l’affaire a été rendue publique, Andy Stone, le porte-parole de Facebook a immédiatement réagi et s’est défendu : « Rien dans les mandats valides que nous avons reçus […], ne mentionnait l’avortement. Les mandats concernaient des accusations liées à une enquête criminelle et les documents judiciaires indiquent que la police enquêtait à l’époque sur le cas d’un bébé mort-né brûlé et enterré, et non sur une décision d’avortement. »

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