C’est ce lundi que sort le deuxième album solo de Shurik’n, Tous m’appellent Shu.
Quatorze années se sont écoulées depuis le premier, le désormais classique Où je vis. Évidemment, le nouveau projet du membre d’IAM n’échappera pas à la comparaison. Encore aujourd’hui, Shurik’n entend très souvent parler de son premier effort solitaire. « Parfois, ce sont même des gens très jeunes, qui devaient avoir cinq ans au moment où il est sorti. Ça me touche beaucoup parce qu’ils me parlent des mots, me citent des textes… Le disque a vraiment été retenu comme je voulais qu’il le soit. Je dis souvent à ma femme Julie que ce genre de reconnaissance, c’est ce que j’ai toujours recherché durant ma carrière », confie-t-il dans un entretien accordé au site du quotidien gratuit Metro.
Aujourd’hui, c’est en indépendant que Shurik’n sort Tous m’appellent Shu. Une situation qui peut paraître étonnante au regard du parcours de ce pionnier du hip hop français, mais qui ne surprend pas le principal intéressé. « Je trouve ça normal. Le marché du disque a beaucoup morflé… Depuis toujours, on dit que s’il faut retourner à la cave pour faire de la musique, on le fera (…) Est-ce que parce que c’est dur on s’arrête ? Moi au contraire, ça me stimule. C’est un peu comme si je débutais à nouveau. Je suis prêt à retourner faire des mixtapes », assure « Jo », qui avait d’ailleurs sorti la « Daz Tape » en 2010.
Le prochain album d’IAM, IAM Morricone, est quant à lui prévu pour le début de l’année 2013. Il s’agira d’un disque « conceptuel », totalement inspiré de l’œuvre du compositeur italien.
