Une sacrée performance…
Digne représentant d’un Montreuil en constante ébullition, Prince Waly vient bousculer le mois de mars avec la sortie de son clip Doggy Bag. Un extrait de son EP BO Y Z, dans lequel il prend un malin plaisir à aligner les grosses phases. Références cinématographiques, travail d’acting et punchlines en pagaille… Tout y passe pour un concentré des capacité du bonhomme.
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Quand Prince Waly fait son cinéma !
Face à Booska-P, Prince Wally avait teasé son morceau Doggy Bag d’une belle manière, assurant qu’il s’agissait d’un egotrip dans lequel il « bombardait » sévèrement. Aujourd’hui, force est de constater qu’il a savamment épicé la composition de Timothée Joly. Avec cette sortie clippée par Valentin Petit, le prince de Montreuil s’assure un délire à la sauce nineties, colorée par le gris du ciel britannique. C’est violent, bien rythmé et diablement efficace, à la manière des best-sellers vintages de Guy Ritchie et autres Danny Boyle. Une performance à visionner ci-dessous, un Doggy Bag sur les genoux, évidemment.
Sur mes sons, il faut qu’tu t’bousilles, j’veux entendre ton dos qui craque / Et en concert, j’veux entendre vos go qui backent
Son projet « BO Y Z » disponible depuis le 18 janvier
Récemment passé dans nos locaux, Prince Waly en a profité pour faire le point sur sa carrière en interview. L’occasion de livrer ses impressions sur son parcours et surtout sur son nouveau projet, le fameux BO Y Z. Un EP considéré comme le plus impactant de sa discographie, le plus personnel aussi :
« Ici, on retient plus de phases qu’avant. C’est le but, montrer que je peux faire des grosses phases et envoyer de grosses images, pas seulement travailler sur le flow et l’attitude. Quelque chose de plus construit, des thématiques bien précises, c’est que je voulais dans ce projet. Il n’y a pas que de l’egotrip ».