À quelques jours de la sortie de son documentaire au cinéma, Diam’s revient sur plusieurs axes de sa vie avec sincérité. Interviewée au cours du portrait d’Audrey Crespo-Mara, l’artiste revient sur les thèmes abordés il y a plusieurs semaines avec Augustin Trapenard dans un entretien pour Brut.
Des explications sincères
Il y a 10 ans, c’était à Sept à Huit que Diam’s avait accordé sa dernière interview à la télévision. Elle est revenue ce week-end pour son unique passage sur le petit écran dans le cadre de la sortie de Salam, le documentaire retraçant sa vie. Dans l’interview, elle parle de plusieurs sujets poignants : la dépression qu’elle a subie pendant ses années de gloire, la tentative de suicide et l’internement en hôpital psychiatrique, sa religion ou encore le port du voile… Mélanie Georgiadès explique que les seuls moments de bonheur qu’elle avait sur scène quand elle retrouvait son public : « Sur scène, j’étais heureuse. C’étaient 2 h où j’oubliais mes problèmes. Mais, il y a 22 h à vivre à côté où je souffre et personne ne le voit. C’est une immense dépression qui devient un immense désespoir… »
Sur la question du voile, Diam’s pointe du doigt les médias, qui l’ont forcée revendiquer son voile à cause de photos volées : « On m’a accusée de m’afficher comme ça. Moi, je n’ai rien prôné. C’est vous qui avez pris cette photo ! On m’a imposé d’en parler ! »
Aujourd’hui, l’ex-rappeuse révèle être en paix. Elle ne compte pas revenir dans le monde de la musique pour autant. Son objectif est d’éduquer au mieux ses trois enfants et continuer à écrire, une de ses passions premières. Son documentaire Salam sera disponible les 1er et 2 juillet au cinéma et dès le mois de septembre sur BrutX, la plateforme de streaming du média.
