Son image de marque risque bien d’en prendre un coup…
Dan Bilzerman doit ses 12 millions d’abonnés sur Instagram autant à son style de vie empreint de luxe (piles de cash, yacht, filles faciles…) qu’à son image de mâle alpha barbu et calibré. L’homme a bâti sa légende de playboy autodidacte en affirmant avoir cumulé 50 millions de gains au poker en un an en partant de 750 petits dollars obtenus en vendant « trois de ses armes ».
« Si vous considérez le poker comme un busines, put* je suis Bill Gates » délarait-il. Une trajectoire éclair qui a toujours laissés pour le moins sceptiques ceux qui connaissent un peu ce milieu… Des doutes confirmés par une récente enquête de Vice qui révèle que le bad boy des réseaux sociaux ne serait que ce que tout le monde soupçonne, un fils à papa.
Ce dernier Paul Bilzerian, un escroc en col blanc notoire du monde la finance avait été condamné en 1993 à 62 millions de dollars d’amende (!) par la SEC (Securities and Exchange Commission, la commission de contrôle des changes) pour toute une série de malversations. À ce jour il n’en a reversé que 3,7…
Le petit Dan aurait dans les années 90 bénéficié d’un trust légué par son père qui serait le fruit d’un montage financier ultra complexe (genre qui fait mal à la tête) maximisant au possible toutes les largesses et zones d’ombre de la législation (paradis fiscaux, prête-noms, sociétés écrans…).
Si du fait de cette imbrication de réseaux, il est impossible de déterminer avec certitude l’origine de la richesse de Bilzerian (et encore moins de la chiffrer), toujours est-il que l’on s’éloigne à grands pas du mythe qu’il s’est lui-même forgée… Question : ses followers vont-ils lui en tenir rigueur ? (Indice : probablement pas)
