L’avenir, c’est nous. Ce morceau de Rost ouvre tous les meetings de François Hollande depuis celui de Cergy en avril 2011 où il était déjà présent. Le rappeur a récemment déjeuné avec le candidat à l’élection présidentielle pour négocier un rôle dans la campagne.
Depuis les émeutes de 2005, le rappeur Rost, Togolais d’origine, est de tous les combats à gauche. Avant l’élection présidentielle de 2007, il faisait un tour de France des banlieues pour inciter les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales. Selon lui, le rap ne peut plus suffire, il se devait de passer à une autre forme d’engagement. « En 2004, lorsque j’ai sorti mon premier album solo, La voix du peuple, j’ai été confronté pour la première fois à un problème de censure. Dans un des titres, « Rêve solution », je disais aux politiques : attention, les jeunes dans les quartiers sont de plus en plus sous tension, si les choses ne changent pas maintenant, ça va péter. La chanson est entrée en programmation sur les radios et a été retirée au bout de deux jours. J’avais expliqué à l’époque que casser le thermomètre ne soignerait pas le mal. Et ça a explosé, quelques mois après. Les « émeutes », c’est ce qui m’a fait voir les limites de notre art. C’est comme ça que j’ai décidé d’entamer un tour de France des quartiers, pour appeler les jeunes à s’inscrire sur les listes électorales », explique-t-il dans un entretien accordé au Point.
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