Retrouvez l’un des morceaux historique de l’année 1995 dans le hip-hop hexagonal…
Comme toute culture, le Hip-Hop possède une histoire qu’il est essentiel de maitriser sur le bout des doigts… Débarquée dans les années 80’s en provenance des Etats-Unis, cette tendance a depuis connu un essor continu pour finalement permettre à l’un de ses courants, le Rap, de devenir la musique préférée des français. Booska-P vous propose de retracer l’histoire du Rap en France à travers une série de 25 articles chronologiques qui recouvriront la période 1990 – 2015. Chaque semaine, une année sera explorée à travers l’un de ses morceaux emblématiques.
Cette semaine, c’est donc l’année 1995 qui est au programme. Pour cette période, on avait l’embarra du choix tant 1995 a été marquée la sortie de nombreux projets devenus des classiques du rap hexagonal. De Métêque et mat d’Akhenaton, à Conçu pour Durer de La Cliqua en passant par Qu’est-ce qui fait marcher les sages des Sages Po’ ou encore les différents maxi d’Assassin, Expression Direkt ou Fabe, l’année a été particulièrement riche en projets de qualité. Néanmoins, c’est sans aucun doute le troisieme album d’NTM qui a le plus marqué 1995.
Nommé Paris sous les bombes, le titre traite de la culture du graffiti dans la capitale tout en évoquant plus implicitement les attentats ayant eu lieu dans le RER B à la Station Saint-Michel cette année-là. Eminemment hip-hop, le projet raconte avec une certaine nostalgie l’émergence du mouvement dans l’hexagone à travers des titres phares tels que Tout n’est pas si facile, Paris sous les bombes ou encore Come again. D’un autre côté, les revendications sont toujours aussi présentes avec notamment le décrié Qu’est-ce qu’on attend ou encore Qui Payera les dégâts ? Enfin, des hits comme Pass pass le oinj et La fièvre participeront grandement à réussir à passer la barre des 500 000 albums vendus !
