Le « siège complet » de la bande de Gaza vient d’être annoncé par le ministère de la Défense israélien. Un nouveau chapitre meurtrier s’est ouvert dans la guerre qui oppose l’armée israélienne au groupe armé du Hamas. Un point sur la situation.
Le Hamas a lancé samedi 7 octobre une attaque militaire contre Israël en s’exfiltrant de la bande de Gaza. Une opération violente à l’origine de 700 morts israéliens. La riposte de l’armée israélienne a fait plus de 400 victimes. Un bilan provisoire qui promet de s’alourdir.
Le choc en Israël face à un raid ultra-violent
L’attaque du Hamas a touché un festival de musique près de la bande de Gaza où 260 civils israéliens ont été tués. Un choc dans le pays, où de nombreuses familles attendent des nouvelles pour une centaine d’otages retenus par le Hamas. « C’est la première fois que des commandos occupent une partie du territoire israélien », affirme Charles Enderlin à Mediapart.
Une attaque face à la colonisation et le harcèlement de l’extrême-droite israélienne
Aussi surprenante que violente, l’attaque armée du Hamas est une réponse à la politique d’extrême droite menée par Israël face aux Palestiniens. « Les différents partis incluant le Hamas avaient appelé à ce que le gouvernement israélien stoppe ses agressions, les attaques contre des civils et contre les lieux et édifices religieux… », explique Rula Shadeed, membre du Palestine Institute for Public Diplomacy pour Mediapart.
Gaza bombardée : la réplique meurtrière d’Israël
Plus de 500 frappes ont été annoncées par le gouvernement israélien sur la bande de Gaza. On dénombre plus de 123 000 déplacés. Le ministère de la santé palestinien annonce quant à lui 413 Palestiniens tués et 2 200 blessés, dont 121 enfants.