En pleine promotion de son dernier long-métrage, Kim Chapiron s’est confié dans un entretien accordé à la télévision française. Le réalisateur en a profité pour revenir sur le tournage du clip À l’ammoniaque de PNL.
« J’ai rarement travaillé avec des gens avec une implication aussi franche, d’une intensité dans leur création »
Issu de l’école Kourtrajmé, Kim Chapiron a dévoilé il y a quelques jours dans les salles de cinéma de l’Hexagone son dernier film, le Jeune imam. C’est dans ce contexte que l’homme de quarante-deux ans était récemment présent sur le plateau de Clique. Après s’être livré sur de nombreux sujets, le natif de Paris revient face à Mouloud Achour sur le tournage du clip d’À l’ammoniaque de PNL, en 2018.
Dans des propos retranscrits par Interlude, Chapiron explique : « Ce clip a été pour moi une immersion totale. Un travail avec les frères qui a duré trois mois, 24h/24. Un mois de brainstorming avec eux. On passait nos jours et nos nuits à essayer de traduire les paroles du texte. Je ne sais plus d’où vient cette idée de remettre le hall de leur cité au milieu du désert […] On est partis dans le désert en Afrique du Sud installer un vrai hall. Toutes ces images sont absolument véridiques. »
Le réalisateur français conclut : « Avec les frères, j’ai eu un rapport assez sacré. J’ai rarement travaillé avec des gens avec une implication aussi franche, d’une intensité dans leur création. Et en effet, il y a quelques secrets de fabrication qu’on garde et qui appartiennent juste à ceux qui l’ont vécu. »
162 millions de vues sur YouTube plus tard, force est de constater que le clip d’À l’ammoniaque a été un authentique succès.
