Sobre depuis 13 années désormais, Eminem a profité d’une large tribune offerte au sein du dernier numéro du magazine XXL pour s’épancher sur sa consommation de drogue passée. Et de son propre aveu, il ne sait toujours pas comment il s’est débrouillé pour rester en vie malgré ses excès.
Les excès passés d’Eminem
« J’avais 10 dealers en même temps qui me livraient mes trucs. Entre 75 et 80 Valium par nuit, ce qui est énorme. » Voilà, en quelques mots, comment Eminem résumera sa consommation de drogue au début des années 2000, lui qui revendique fièrement sa sobriété désormais. Dans les pages du magazine XXL, Slim Shady aura donc largement évoqué son addiction passée, se demandant dans la foulée comment il a pu échapper au pire : « Mon addiction n’a pas commencé au début de ma carrière. On buvait sous le porche, en faisant des battle. Ma consommation de drogue a commencé à mon premier album. Je n’ai pas pris de drogues dures avant de devenir célèbre. J’expérimentais. Je n’avais pas de drogue préférée. A l’époque, quand j’étais en tournée, les gens m’offraient des drogues. Et de fil en aiguille, je me disais : « J’aime trop cette merde, et je ne sais pas comment arrêter. » J’ai pourtant réussi à cacher mon addiction pendant un moment, avant que ça ne devienne vraiment sérieux. […] Donc, je viens de sortir The Marshall Mathers LP, je commençais à travailler sur Encore, quand mon addiction a pris le dessus. Je prenais du Vicodin, du Valium et de l’alcool. Je suis tombé petit à petit, et je n’expliquais pas pourquoi je disparaissais. Je me souviens que les choses ont vraiment dérapé quand 50 Cent, le G-Unit et moi-même étions à BET’s 106 & Park. On jouait « You Don’t Know » sur scène, et on a enchaîné avec une interview. C’est là que c’est parti en vrille. L’une des journalistes m’interviewait, et je ne pouvais pas comprendre ce qu’elle me disait. 50 Cent a dû gérer pour moi et répondre à toutes les questions. »
Em expliquera que son addiction est arrivée à son plus haut point en 2006, après la mort de son ami Proof : « Je me souviens, après la mort de Proof, j’étais tout seul, chez moi, j’étais allongé dans mon lit, je ne pouvais plus bouger, je regardais le plafond. Et je prenais encore plus de cachets. Je n’ai pas pu marcher pendant 2 jours, et ma consommation s’en envolée. Je ne voulais plus rien ressentir. »
