Actuellement à Paris pour assurer la promotion de son nouvel album, Will I Am a accepté de nous en dire plus sur la sortie de son projet. Booska-p vous raconte…
Après avoir été repoussé à plusieurs reprises, Will I Am a confirmé que son nouvel album intitulé #willpower sortirait le 22 avril prochain. L’ancien leader des Black Eyed Peas se dit particulièrement fier de ce projet sur lequel il travaille depuis plus d’un an.
Will I Am sur les traces de Michael Jackson ?
Pourtant, assurer le tremplin vers une carrière solo n’a pas été évident. Will I Am confie que ça a même été très difficile dans un premier temps. Quand on rencontre un succès aussi étourdissant au sein d’un groupe, il est difficile d’émerger seule par la suite. Nombreux sont les artistes qui n’ont pas su amorcer cette reconversion. Will I Am semble pour sa part avoir réussi, inspiré par l’exemple de Michael Jackson (Jackson 5), Beyoncé (Destiny’s Childs) ou encore Justin Timberlake (NSYNC).
« J’ai été pauvre »
La carrière du rappeur n’a de surcroît rien à envier à ces stars. Ses sons envahissent les ondes à travers le monde. Pourtant, rien ne prédisait l’artiste à un tel succès. Originaire d’un quartier populaire des États-Unis, Will I Am réalise à l’âge de neuf ans qu’il est « pauvre ». Le jeune garçon sera alors animé d’un seul et unique rêve ; celui d’offrir à sa mère une vie meilleure.
« L’éducation est primordiale »
Ces années difficiles l’ont profondément marqué. Il s’étonne d’ailleurs qu’à cette époque où il en avait besoin, personne ne lui tendait la main alors qu’aujourd’hui qu’il en a les moyens, on ne lui tend plus l’addition au restauration. « Drôle de société » soupire t-il. Son ascension ne lui plonge pas pour autant la tête dans les nuages. Will I Am mène à juste titre, un certain nombre de programmes divers afin d’encourager les jeunes à faire des études. L’éducation est selon lui, un levier essentiel dans la vie de chacun. C’est pour cela qu’il s’attache à inspirer les jeunes vers des métiers d’avenir notamment dans les sciences. Un secteur d’activité qui ne fait pas rêver à première vue mais qui peut changer la vie de l’humanité.
« Je ne suis pas un gangster »
Will I Am se veut ainsi plus pacifiste que le monde du hip hop dont il est issu. Il affirme clairement sa position à ce sujet ; son objectif n’est pas de prôner la vie de gangster où drogue et violence sont les maîtres mots. Le chanteur tire son aspiration ailleurs. Notamment de ses voyages. Will I Am a parcouru le globe à la rencontre de nouvelles personnes et de nouvelles expériences. Pas question de rester cloisonner dans une chambre d’hôtel à regarder la télévision quand l’essentiel se passe dehors.
« J’aime collaborer avec d’autres artistes »
Cette ouverture d’esprit est sans nul doute ce qui l’a amené à collaborer avec autant d’artistes sur son nouvel album. Il se dit particulièrement emballé par le fait de travailler avec d’autres artistes ; c’est pourquoi son album comporte autant de featurings. Le plus difficile d’entre eux a été celui avec Baby Kaely sur le titre Ghetto Ghetto. Le chanteur explique avec humour que de collaborer avec une fillette de huit ans n’a rien d’évident. Il faut savoir jongler selon les cours et ne pas se coucher trop tard ! L’album #willpower réserve bien d’autres featurings notamment avec Britney Spears, Eva Simons, Chris Brown, Miley Cyrus, Nicole Scherzinger etc. Il faut dire que les rencontres en studios sont nombreuses. Lors de l’enregistrement de son projet à Los Angeles, Will I Am a expliqué croiser régulièrement d’autres artistes tels que Rihanna, Lady Gaga, Juicy J ou encore Chris Brown. L’un kiff sur un son, l’autre galère sur un couplet et les choses se font d’elles mêmes.
Qu’est ce que le Willpower ?
Enfin, lorsqu’on lui demande pourquoi avoir choisi le nom « #willpower » à son album, le chanteur nous répond que ce projet est en quelque sorte l’accomplissement d’un rêve devenu réalité. Depuis l’âge de quinze ans, Will I Am aspirait à envahir les ondes de sa musique. Sa ténacité et les sacrifices qu’il a du faire ont su payer. C’est un peu ça le « willpower » !