Lorsqu’on évoque la nouvelle génération du rap français, Sultan ne se trouve jamais très loin.
Avec l’album intitulé Des jours meilleurs, sorti au début du mois de novembre dernier, le rappeur d’origine comorienne a franchi un palier important dans sa carrière. Même s’il n’est pas très vieux (25 ans), Sultan a « pris le micro » très tôt, en 1997. Son grand frère, H de l’île, faisait partie du Comité de brailleurs, un groupe que Busta flex avait pris sous son aile au début des années 2000 (et qui fait partie des rares groupes à avoir pu travailler avec Lunatic, sur le titre On s’maintient, Ndlr). « Il fréquentait de nombreux artistes comme Diams, Busta flex ou en encore le groupe Explicit Samuraï. Ils travaillaient ensemble et c’est dans ce cadre-là que je les ai rencontrés. Je les regardais et j’apprenais en même temps. C’est dans cet univers très artistique que je baignais lorsque j’étais plus jeune », explique Sultan, qui n’est autre que le cousin du footballeur Toifilou Maoulida, lors d’un entretien donné à Just Music.
« Je me suis remis au travail »
Initialement, l’album de Sultan devait être baptisé Le cercle des incompris. En présentant son projet à S-kal Records, le label des managers de La fouine, le MC de Bagneux a essuyé un refus. « Je dois avouer que je ne comprenais pas au début. J’étais persuadé que mon album était terminé. J’ai donc gardé mes morceaux pour la réalisation d’une mixtape et je me suis remis au travail pour la réalisation de cet album. J’ai donc suivi de nouvelles méthodes de travail et rencontré de nouvelles personnes », indique-t-il. Porté par le titre 4 étoiles, en featuring avec Rohff (visionnez le clip ci-dessous), l’opus de Sultan a reçu un accueil chaleureux de la part du public. Prochainement, il pourrait être défendu sur scène, à l’occasion d’une tournée des Fnacs.
