Dans un Accor Arena en feu, le Français Ciryl Gane (33 ans) a remporté aisément son combat contre le Moldave Serghei Spivak (28 ans), ce samedi 2 septembre, lors de la seconde édition de l’UFC à Paris.
Un véritable récital
On avait quitté le Bon Gamin sur une défaite par soumission face à l’invaincu Jon Jones lors de l’UFC 285 à Las Vegas le 5 mars dernier. Un échec qui avait laissé des traces. Pour passer à autre chose et conserver ses chances de ceinture à l’avenir, Ciryl Gane a rapidement remis le bleu de chauffe. Il a profité du nouvel événement d’UFC à Paris, ce samedi, pour programmer un combat face à Serghei Spivak. Cet affrontement avait tout d’un piège face à un adversaire robuste et moins bien classé (7e au classement des poids lourds contre 2e pour le Français).
Alors que le Vendéen d’origine à vu la grande majorité de ses compatriotes sortir vainqueur de l’octogone (Benoît Saint-Denis, Manon Fiorot ou encore Morgan Charrière), il se savait attendu au tournant pour le main-event de la soirée. Comme toujours, Ciryl Gane a fait son entrée avec un morceau de rap. Exit «Zoo» de Kaaris, c’est le retour de «HAINE&SEX» de Gazo. Dès les premières secondes du combat, le Bon Gamin est apparu affuté et mobile, au contraire de son adversaire. Le premier round a permis à Ciryl Gane d’analyser le Moldave, tout en ayant la maitrise avec des attaques variées au corps et à la tête. Dès la reprise, il a accéléré et n’a pas laissé la moindre chance à Serghei Spivak. Bloqué contre la cage, il n’a pu que subir la pluie de coups de genou et de poings de Ciryl Gane, porté par les encouragements des 15 000 spectateurs. L’arbitre a logiquement mis fin au combat. Un véritable récital.
Le combattant français a réalisé une masterclass qui lui permet de renforcer son statut de challenger à la ceinture, toujours détenu par Jon Jones. « L’objectif, c’est d’aller chercher la ceinture. On a échoué deux fois malheureusement. On a fait une performance très serrée avec Francis. Je reviens en France pour prouver que je suis là et retourner à la ceinture, j’ai ma chance de me frayer un chemin. Malheureusement, derrière, je me loupe. Aujourd’hui, je prouve que je suis là. Je veux retourner encore cette ceinture, il me la faut. J’en ai marre d’échouer », a-t-il expliqué au micro de RMC Sport. Quant au public parisien, il a prouvé, une nouvelle fois, qu’il était l’un des meilleurs au monde. L’UFC est plus que jamais installé en France.
