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Un proche de Sepp Blatter exfiltré de la FIFA, la fin d’une époque ?

Un proche de Sepp Blatter exfiltré de la FIFA, la fin d’une époque ?

Le départ de Marco Villiger, proche de Sepp Blatter, metra-t-il un terme à cet ère ?

Après de nombreux scandales, bon nombre de conseillers et proches de Sepp Blatter avaient été démis de leur fonction. Aujourd’hui, le départ du dernier d’entre eux a été annoncé.

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La fin du « FIFA gate » ?

Depuis plusieurs mois, voire plusieurs années, la FIFA est touchée en son coeur en raison de soupçons de corruption, notamment en ce qui concerne l’attribution des coupes du Monde 2018 en Russie et 2022 au Qatar. Après un large coup de filet, de nombreux acteurs de cette corruption avaient été mis à l’écart du monde du football. Le 20 août 2018, la FIFA a officialisé le départ de Marco Villiger, qui a joué un rôle majeur dans tous ces dossiers. Un départ aux allures d’exfiltration, orchestré par Gianni Infantino. Il était depuis 2007 directeur juridique de l’instance, puis secrétaire général adjoint depuis 2015. Il a commenté son départ en disant : « Il est temps pour moi d’ouvrir un nouveau chapitre et de chercher de nouveaux défis. »

D’après plusieurs sources à la FIFA, Marco Villiger serait directement impliqué dans la chute de Michel Platini, alors qu’il était candidat à la présidence de l’instance. Pour beaucoup, il était le seul à pouvoir faire fuiter une telle information et révéler au parquet suisse l’existence d’un versement de deux millions de francs suisses de la part de Sepp Blatter pour Michel Platini.

La coupe du Monde 2022, toujours au Qatar ?

Plus le temps passe, plus la coupe du Monde au Qatar en 2022 semble faire scandale. En effet, après des révélations concernant des conditions de travail plus que compliquées, le Sunday Times explique que le pays hôte aurait mené une campagne de propagande pour mettre à mal les candidatures adverses. D’après le journal britannique, le comité d’organisation du Qatar aurait payé une équipe de relations publiques, mais aussi des anciens agents de la CIA pour diffuser des fausses informations. Elles ciblaient deux autres pays candidats pour l’organisation de l’évènement, à savoir l’Australie et les Etats-Unis.

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