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Slimani et les binationaux algériens: « Il ne faut plus parler d’eux »

Slimani et les binationaux algériens: « Il ne faut plus parler d’eux »

L’international algérien n’a pas hésité à prendre la parole sur un sujet toujours aussi épineux.

De retour en Angleterre après un an passé sur la Côte d’Azur à Monaco, Islam Slimani n’a pas trouvé de nouveau point de chute cet été et devra se battre pour se faire sa place à Leicester. Dans un entretien, le joueur est revenu sur son parcours atypique, ainsi que sa relation avec Djamel Belmadi, sélectionneur de l’équipe nationale d’Algérie. Le natif d’Alger donne également son avis sur la question des binationaux, au centre des débats depuis plusieurs semaines.

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« C’est un manque de respect pour nous »

C’est dans un entretien accordé à France Football que l’attaquant se confie. Interrogé sur la gestion des binationaux et le cas Houssem Aouar, qui a récemment décidé de jouer pour les Bleus plutôt que pour les Fennecs, le vainqueur de la dernière CAN a déclaré : « Aouar a fait un choix professionnel. Cela ne veut pas dire qu’il n’aime pas l’Algérie. « Footballistiquement », il ne faut plus parler de lui en tant qu’algérien. J‘ai envie de dire aux Algériens d’arrêter de courir des joueurs qui ne veulent pas venir en sélection. Respectez-vous un peu. Aouar et les autres, je les comprends. Ils ont vécu en France, où ils ont fait toute leur formation […] On ne va pas se mentir, mis à part les parents ou leurs vacances, ils n’ont parfois rien à voir avec l’Algérie ».

Relancé sur le sujet lors de son entretien avec le média français, l’ancien joueur de l’ASM en rajoute une couche et explique : « Bien sûr qu’on aurait voulu des joueurs comme Aouar ou Fekir, mais il faut les respecter et se respecter soi-même. Il ne faut plus parler d’eux. C’est dévalorisant pour nous […] Je trouve bizarre que l’on continue à parler d’un joueur qui n’a pas choisi notre sélection nationale […] On a une histoire, on est champions d’Afrique […] On a des joueurs. Et ceux qui ne veulent pas venir, il faut les oublier. C’est un manque de respect pour nous. Quand je vois ça, ça me fait mal ».

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