Le joueur de Tottenham livre un très beau discours après la mort de son frère.
Lundi au petit matin, le monde du football apprenait avec stupeur le décès du frère du joueur de Tottenham Serge Aurier, Christopher Aurier. Présent dans une discothèque de la périphérie de Toulouse, celui qui avait été formé à Lens en compagnie de son grand frère, l’homme de 27 ans a trouvé la mort, tué par balles dans ce qui semble être une affaire de jalousie amoureuse. Très rapidement, des hommages des quatre coins du monde n’ont pas tardé à affluer, soutenant le clan Aurier dans cette épreuve difficile. Alors qu’un homme s’est rendu et a été incarcéré jeudi soir dans cette affaire, Serge Aurier a pris la parole.
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Aurier revient sur la funeste nuit de dimanche
C’est dans un entretien accordé à La Dépêche du Midi et publié ce matin dans les colonnes du journal français que Serge Aurier se confie. Quatre jours après la mort de son petit frère, le joueur des Spurs revient sur les circonstances du meurtre. Il déclare : « J’ai rencontré un des amis qui étaient avec lui. C’est une histoire de fille. Il parlait avec une ex d’il y a bien longtemps. Son nouveau copain voulait qu’il arrête. Christopher ne lui répondait pas. Il l’ignorait. Il est parti acheter à manger. Il est revenu et il lui a tiré dessus. Son ami est un brave. C’est difficile d’être avec quelqu’un et de le voir mort la seconde d’après. Je lui ai dit de ne pas s’en vouloir. C’était son jour… »
« Je n’ai pas de sentiment de haine ou de vengeance »
Dans la soirée de jeudi, un homme de 27 ans s’est rendu au commissariat de Toulouse et a avoué le crime. Il a ensuite été mis en examen pour le meurtre et pour détention illégale d’armes et incarcéré. Quelques heures après la nouvelle, Serge Aurier réagit à cette annonce et prône l’apaisement. L’ancien parisien déclare : « C’est une bonne chose qu’il se soit rendu. C’est très intelligent de sa part. Aujourd’hui, il faut apaiser les choses. Je n’ai pas de sentiment de haine ou de vengeance. J’évolue dans un métier où il faut être calme. Je suis calme. J’ai confiance en la justice. Je suis attristé, je suis dans le regret. Je continue à pleurer la mort de mon frère. »
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