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Pour son ancien coéquipier, Benzema a été victime d’un délit de faciès

Pour son ancien coéquipier, Benzema a été victime d’un délit de faciès

L’ancien international français prend la défense de l’attaquant.

Il y a peu, on apprenait que les Editions Exuvie se préparaient à dévoiler un livre intitulé 1987, génération sacrifiée. De quoi en savoir plus sur les Samir Nasri, Jérémy Menez et autres Hatem Ben Arfa, des footballeurs talentueux, mais nonchalants pour certains ou simplement jugés à tort pour d’autres.

Aujourd’hui, c’est le plus illustre membre de cette génération qui est évoqué par Sydney Govou, l’un de ses anciens coéquipiers : Karim Benzema. Pour l’ancien attaquant, c’est simple, le buteur du Real Madrid n’a pas été jugé sur ses qualités de footballeur.

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« Il fait partie de la mauvaise génération »

Sydney Govou, c’est une carrière riche en titres et pas moins de 11 ans passés à l’Olympique Lyonnais. Pêle-mêle, on note sept championnats de France, une coupe de France, une coupe de la Ligue, mais aussi une coupe des confédérations avec les Bleus (2003).

A Lyon, l’attaquant aura d’ailleurs croisé la route d’un certain Karim Benzema, dont il parle aujourd’hui dans les colonnes de L’Equipe. Selon lui, le serial buteur de la Casa Blanca n’a jamais été jugé à sa juste valeur, malgré ses quatre ligues des champions : « Il fait partie de la mauvaise génération, lui, Nasri… explique l’ancien attaquant. On leur a collé une étiquette. S’il avait été champion du monde, on aurait dit qu’il faisait partie des meilleurs joueurs français. Ce qui me dérange le plus, c’est cette forme de délit de faciès, de la part de spectateurs ou de certains journalistes. Car si on le jugeait sur sa valeur de footballeur, c’était le meilleur attaquant. Et pas seulement cette année. »

Plus loin, il a également déclaré que Benzema, blacklisté par le sélectionneur Dider Deschamps, pourrait ressentir une certaine déception face à sa non-participation à la coupe du monde 2018, remportée par l’équipe de France : « Bien sûr. Il ne va pas le dire car il y a la fierté du footeux, mais quand tu sais que tu as le niveau, que tu vois tes ex-coéquipiers brandir la Coupe du monde, c’est impossible de ne pas avoir de regrets. Il est français, amoureux du foot et, je suis certain, des Bleus. »

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