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Neymar, Mbappé, Dembélé : retour sur un mercato record !

Neymar, Mbappé, Dembélé : retour sur un mercato record !

Un été brûlant sur le marché des transferts…

« Entre jackpotes, on donne ça à l’ancienne » rappait 113 en 1999. Sur un air de funk, Rim’K, AP et Mokobé donnaient le rythme du game, pendant que Zinedine Zidane enfilait les buts. Aujourd’hui, une nouvelle génération de jeunes joueurs français semble elle aussi prendre le pouvoir, jusqu’à décrocher à nouveau le jackpot ? Pour ce qui est des titres, peut-être, mais pour l’heure, ces derniers ont surtout fait exploser le mercato en compagnie du prodige brésilien Neymar.

A l’heure où le mercato ferme ses portes dans l’hexagone, Booska-P vous propose donc un retour sur un été record, où les sommes ont atteint des sommets. L’occasion de se poser les bonnes questions et de voir que oui, le football reste un business à part, où les paris coûtent plus cher que le bling-bling de Diddy.

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Mbappé, Dembélé, Mendy : des Français au-dessus du lot

Dans le top des transferts de l’été (et même du l’histoire), on peut placer plusieurs Français. Ils se nomment Kylian Mbappé, Ousmane Dembélé ou encore Benjamin Mendy. Ils ont plusieurs points communs : ils vont vite, jouent au plus haut niveau et sont jeunes, très jeunes. Le joueur frenchy est bankable comme nous le rappelle Omar Altundag, journaliste chez BeIn Sports : « On en compte énormément dans le top 10 des plus gros transferts de l’histoire, car on se souvient aussi de Zidane, puis Pogba« .

Benjamin Mendy est de ceux qui ont connu plusieurs expériences avant d’exploser. Formé au Havre, ce latéral gauche a été présenté au grand public lors d’un transfert à l’Olympique de Marseille le 9 juillet 2013. C’est sous les conseils du coach argentin Marcelon Bielsa qu’il s’est épanoui, devenant une référence de la ligue 1. Monaco, à l’affût des jeunes pépites, aura donc déposé 13 millions euros pour l’attirer dans ses filets, avant de le revendre 57,5 millions d’euros à Manchester City, un titre de champion de France plus tard. En devant le défenseur le plus cher de l’histoire, il a prouvé qu’un latéral pouvait jouer dans la même cour financière que ses collègues de l’attaque.

Le mercato est parfois digne d’un véritable jeu de chaises musicales. Comme en Catalogne, où le Barça a vu partir l’un de ses joueurs-clés au Paris Saint-Germain contre 223 millions d’euros, Neymar Jr. Un dribbleur génial, qui ne se remplace pas si facilement… Devant l’urgence de la situation, les Blaugranas ont donc jeté leur dévolu sur Ousmane Dembélé. Avec deux saisons en pro dans les pattes, l’ancien Rennais aura coûté la bagatelle de 105 millions d’euros (+ 40 de bonus). La faute à un BVB Dortmund difficile en affaires et à une marge de progression assez dingue. Pour rappel, le natif de Vernon en Normandie a seulement 20 ans !

Le dernier à avoir bousculé les codes du mercato est Kylian Mbappé. Son transfert vers le PSG (décidément bien dépensier, on y reviendra) a été officialisé avant-hier, juste avant que le joueur ne se rende au Stade de France pour un match des Bleus contre les Pays-Bas. Coût de l’opération? 180 millions d’euros. Rapide et précis, ce jeune homme apparaît comme un phénomène à suivre de très près. Alors qu’il bat tous les records de précocité (il a déjà scoré 15 buts en championnat et 6 en Ligue des champions), c’est sa maturité qui impressionne. Toujours fin dans sa communication, il a quitté l’AS Monaco sans accroc. Pour le gamin de Bondy, il ne reste qu’à s’installer sur la durée, chez lui, à Paris.

Des nouveaux riches décomplexés

Le football européen à ses coutumes, ses petites habitudes. Dans les entités qui réclament le titre officieux de « meilleur club du monde », on peut croiser le FC Barcelone, Manchester United, le Real Madrid, la Juventus de Turin ou encore le Bayern Munich et l’AC Milan. Des entreprises habituées à dépenser beaucoup et depuis longtemps, mais surtout des sociétés installées, qui ont leur rond de serviette dans les hautes sphères du ballon rond… Chez eux, les Ligues des champions et les ballons d’or sont légion, de quoi faire tourner la tête de n’importe quel joueur. Du moins, c’est ce qu’on pensait jusqu’à présent.

Avec l’arrivée de richissimes investisseurs, certains clubs ont pu faire pencher nettement la balance, jusqu’à la renverser cet été. On peut par exemple citer le Chelsea FC, dans le game depuis de nombreuses années maintenant, et qui s’est fait un nom sur la scène européenne (une LDC en 2012 et une Europa League l’année suivante). Question prestige, ces clubs font aujourd’hui jeu égal et dépassent même leurs concurrents…

Manchester City et le Paris Saint-Germain, riches d’une histoire particulière, peuvent également prétendre à participer au festin. Les Émiratis à la tête du club du nord de l’Angleterre peuvent par exemple compter sur le coach le plus hype de sa génération, Pep Guardiola. De son côté, le PSG parvient à s’offrir sans aucun mal celui qui est considéré par beaucoup comme le troisième meilleur joueur du monde (derrière les intouchables Leo Messi et Cristiano Ronaldo). Un Neymar, roi des réseaux sociaux, star de Nike et de la sélection brésilienne, qui se sentait sans doute trop à l’étroit au Barça.

Qu’importe les millions dépensés, car les cartes sont redistribuées. Cela participe à une lifting d’un football mondialisé, mais qui parvient à générer toujours autant de profits. Omar nous renseigne : « Il faut voir les transferts comme de véritables paris pour l’avenir. On peut anticiper la revente d’un joueur ou même le placer au cœur d’un projet, pour permettre à son club d’attirer d’autres cibles« . En d’autres termes, un transfert, aussi indécent soit-il, peut servir à « construire« .

Pas moins de 4 milliards d’euros dépensés cet été

Cet été, ce sont donc 4 milliards d’euros qui ont été dépensés dans les plus gros championnats européens. Pour être précis, on les compte au nombre de cinq : l’Angleterre, la France, l’Espagne, l’Allemagne et l’Italie. De quoi donner du pain sur la planche aux journalistes chargés de confirmer les mouvements du marché dans les médias. Omar Altundag rappelle la responsabilité des organes de presse dans cette période où la trêve n’est pas permise dans les rédactions : « Les infos viennent de partout, mais on peut t’annoncer blanc à une heure et noir à une certaine heure. Donc il faut trier, faire attention. Ça fait partie du jeu, tu sais qu’il y a des gens qui comptent sur toi. Il faut être sûr de ce que tu annonces« .

Parfois, il faut compter sur le tout dernier jour du mercato pour annoncer la signature d’un renfort, juste avant l’heure fatidique de la fermeture du marché des transferts. Une solution de dernière minute lors de négociations musclées ou une superbe cerise sur le gâteau. Un peu comme Kylian Mbappé qui est devenu officiellement Parisien, juste avant son match avec l’équipe de France. Pour Omar, le dernier jour est une garantie de mouvement, « on est sûr que ça va bouger car les clubs n’ont pas envie d’attendre le prochain mercato (en hiver, ndlr)« . Ne pas oublier que le diable se cache dans les détails. « Il y a quelques saisons, De Gea, qui était alors gardien de Manchester United, a raté une arrivée en grandes pompes au Real Madrid à cause d’un fax arrivé trop tard« . Une casa blanca qui aura donc remporté deux Ligues des champions sans le portier espagnol…

Au final, et en un été, quatre joueurs ont accédé au top 10 des plus grands transferts de l’histoire : Neymar du FC Barcelone au Paris Saint-Germain pour 222 millions d’euros, Kylian Mbappé de l’AS Monaco au PSG pour 180 millions d’euros, Ousmane Dembélé du BVB Dortmund au FC Barcelone pour 105 millions d’euros et enfin Romelu Lukaku d’Everton à Manchester United pour 85 millions d’euros. Un Brésilien, suivi de deux Français puis d’un Belge. Tous des attaquants capables de retourner n’importe quelle défense, mais aussi de faire sauter la banque. Jackpot !

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