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Ménez, un diamant brut à polir

Ménez, un diamant brut à polir

Jérémy Ménez est un footballeur pétri de talent, c’est indiscutable. Toutefois, son manque de régularité lui empêche encore d’accéder au statut de grand joueur.

L’ancien Romain a le don d’énerver. Capable de multiplier les maladresses et les mauvais choix tout au long d’une rencontre, il peut faire basculer celle-ci par un geste de grande classe. C’est exactement ce qu’il s’est passé lors de PSG – Montpellier (2-2), lors de la 24e journée de Ligue 1, où il a amené le but égalisateur de Guillaume Hoarau en fin de match, grâce à un festival dont se souvient encore Yanga M’Biwa. Mais son jeu se résume encore trop à des fulgurances. Pouvant débloquer une situation à lui seul, il peut brusquement disparaître, tel un fantôme.

« Mamma Mia, qu’est-ce qu’il est fort Ménez ! »

« Ménez ? C’est bien, mais il peut mieux faire », disait de lui Antoine Kombouaré. Le successeur du Kanak donne sensiblement la même analyse. « Mamma Mia, qu’est-ce qu’il est fort Ménez ! Mais il doit encore faire le « saut de qualité » et être plus régulier. Pastore a un talent différent, il n’est pas aussi rapide que Ménez mais il sera un grand milieu de terrain à la Seedorf. Il peut aussi jouer en milieu offensif, s’il y a des espaces », a confié Carlo Ancelotti au magazine Max.

Face à Lyon samedi dernier (4-4), Jérémy Ménez a délivré une nouvelle passe décisive. Sa quatrième offrande en l’espace de six journées. Ainsi, le numéro 7 francilien revient à deux longueurs du leader de ce classement, Mathieu Valbuena, avec neuf passes. Il devance le Lyonnais Michel Bastos (huit passes), auteur de deux passes face au PSG. Depuis le début de la saison, le natif de Longjumeau a inscrit cinq buts en trente matches, toutes compétitions confondues.

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