Depuis 2010, l’insulte est à la mode en équipe de France de football. Jérémy Ménez n’a pas failli à la triste réputation des Bleus en la matière.
Au cours de la rencontre face à l’Espagne (2-0), le milieu de terrain offensif du PSG avait insulté l’arbitre du match, Nicola Rizzoli. Mais l’ancien Romain ne s’est pas arrêté « en si bon chemin ». Hugo Lloris en a également pris pour son grade. Selon Le Parisien de ce lundi, le capitaine tricolore se serait vu asséner un « Va te faire enc… » de la part de son coéquipier. Le Lyonnais venait auparavant de demander à Ménez de… se replacer sur le terrain.
Récidive
Lors de cet Euro 2012, les joueurs français auront brillé par leur bêtise. Tout avait commencé par le fameux « Ferme ta gueule », envoyé par Samir Nasri en direction d’un journaliste de L’Equipe, après son égalisation face à l’Angleterre. Le joueur de Manchester City a récidivé juste après l’élimination des Bleus de la compétition continentale. « De toute façon, vous (les journalistes, Ndlr) cherchez toujours à écrire de la merde », avait-il lâché à un journaliste de l’AFP. « Casse-toi », lui avait répondu ce dernier, ce qui avait exaspéré l’ancien Marseillais. « Tu m’as dit casse-toi ? Viens dehors alors, va te faire enc…, nique ta …, fils de p… Comme ça, tu pourras écrire que je suis mal élevé », s’était-il alors emporté mardi soir.
Zemmour s’en mêle
Avec de tels propos, il ne faut pas s’étonner qu’une pluie de critiques s’abatte sur les joueurs. « Ils forment une équipe, mais leurs passes n’arrivent jamais à leurs partenaires, a par exemple fait remarquer Eric Zemmour dans sa chronique sur RTL. Ils portent le maillot de la France sur les épaules, mais ils s’en moquent comme de leur dernière Ferrari: ils roulent sur l’or, pas sur le tricolore. Ils ont une mentalité de petits fonctionnaires à deux ans de la retraite dans une petite collectivité locale mais ils ont des revenus de traders avant la crise des subprimes. On nous dit qu’ils jouent pourtant, fort bien même, dans leurs clubs respectifs: au Bayern, à Chelsea, au Real… On comprend: qui paye, commande. Messieurs, allez-vous en. »
