Quelques heures avant le Clasico, la Pulga avoue ne pas avoir compris pourquoi ZZ avait autant été critiqué…
Demain à 20h, le FC Barcelone reçoit le Real Madrid au Camp Nou, pour un Clasico qui s’annonce explosif. Prévu le 26 octobre dernier, la rencontre avait été annulée à cause des événements en Catalogne. Un temps à nouveau menacé, le match aura bien lieu, dans un contexte qu’on imagine très tendu. Cette rencontre est d’autant plus capitale que le dauphin du club catalan n’est autre que le Real, deuxième à cause d’une moins bonne différence de buts. Et ce n’est pas Lionel Messi qui dira le contraire. Dans une interview donnée aux médias espagnols, l’Argentin est aussi revenu sur les critiques essuyées par Zidane en début de saison, quand les Merengues n’étaient pas aussi en forme que maintenant.
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Un début de saison en dents de scie
Auteur d’un début de saison plus que poussif, le poste de Zinédine Zidane avait un temps semblé menacé. Après une défaite face à Majorque qui avait coûté la tête du championnat aux Merengues, ainsi qu’un match nul face à Bruges et une claque reçue à Paris (0-3) pour les deux premières journées de ligue des Champions, la saison de Karim Benzema et ses coéquipiers semblait mal embarquée. Mais le coach français et ses joueurs ont réussi à remonter la pente, et se sont qualifiés pour les huitièmes de finale de ligue des Champions, où ils iront défier le Manchester City de Pep Guardiola. Sur la scène domestique, la Casa Blanca est deuxième, devancée à la différence de buts seulement par le Barça. Si Zidane a su tenir bon face aux critiques, Messi s’est avoué surpris par ces dernières.
« Les gens oublient très rapidement ce qui s’est passé et les conquêtes du passé »
Dans une interview donnée à Marca et publiée sur le site du média espagnol, celui qui a remporté son sixième Ballon d’Or au début du mois revient sur les critiques envers Zidane. Il déclare : « Ça m’a surpris, mais nous, qui sommes dans le milieu depuis longtemps, qui plus est dans de grands clubs, savons que c’est normal. Les gens oublient très rapidement ce qui s’est passé et les conquêtes du passé. Ils sont exigeants au quotidien. Et Zidane savait sûrement quand il est revenu que les trois ligues des Champions gagnées ne comptaient plus et que ça allait être très exigeant dès le premier jour. Les entraîneurs et les joueurs des grandes équipes, nous savons que nous sommes constamment sous le feu et nous vivons avec ». Quelques heures avant le coup d’envoi, le Clasico s’annonce déjà très prometteur.
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