Le milieu terrain s’est exprimé pour la première fois depuis sa grave blessure…
Exemplaire. Victime d’une fracture ouverte tibia-perronée suite à un tacle appuyé du niçois Valentin Eysseric lors de la dernière journée de Ligue 1 le week-end dernier, le stéphanois a été opéré avec succès et a donné sa première interview depuis sa blessure. Loin de pleurer sur son sort, le joueur a su prendre beaucoup de recul:
« Ca va, je me sens bien, la douleur est passée, le moral est là. J’arrive à relativiser, à me dire qu’il y a plus grave. Ce sont les risques du métier. Après, ça m’embête un peu de laisser mes coéquipiers pour la fin de saison. Le moral est bon, j’ai été bien soigné et j’ai du monde qui vient me voir ».
Malgré l’état de choc dans lequel il se trouvait après coup, le stéphanois se rappel toutefois très bien du fait de jeu et de ce qui en découle:
« La première demi-heure a été longue dans le vestiaire avant que l’on m’administre la morphine. Après, on est rapidement pris en charge, on est traité, donc la douleur disparaît. On m’a dit directement que c’était une fracture, je n’ai pas paniqué. Je n’ai pas le droit de poser le pied par terre pendant 45 jours, après rééducations avec les kinés du club, je pourrai rejouer rapidement, donc il faut prendre son mal en patience ».
Dans son malheur, le joueur a pu constater combien le monde du football souhaitait lui apporter son soutien, des encouragements qui l’ont particulièrement ému:
« Je suis touché, j’ai reçu beaucoup de messages, j’ai une longue liste de gens à remercier, à commencer par les chirurgiens, les gens qui s’occupent de moi, les supporters des Verts, tous les joueurs du groupe qui sont venus me voir, le staff technique et médical, beaucoup de personnes du milieu du football, dont certaines que je ne connaissais même pas. Je ne m’y attendais pas, ça m’a touché, ça m’a fait vraiment plaisir ».
