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Les 10 clés du succès du PSG face au Barça

Les 10 clés du succès du PSG face au Barça

Le PSG a écrit l’une des plus belles pages de son histoire, reste à en connaître la suite…

Un moment particulier… Si certains se souviendront de cette soirée pour les moments passés avec leur moitié, d’autres garderont en tête qu’ils auront vu là l’un des plus grands matches de l’histoire des clubs français en Coupe d’Europe. Si la dimension historique d’un évènement ne se réalise qu’a postériori, on peut déjà dire que la performance exceptionnelle des parisiens face au FC Barcelone (4-0) au Parc des Princes restera dans les annales. Jamais, une équipe vainqueur 4-0 lors d’un match aller n’a ensuite connu l’élimination en Ligue des Champions. Alors qu’on leur promettait les abysses, ce sont bien les parisiens qui ont fait vivre l’enfer au grand Barça. Booska-P vous livre les 10 clés du succès parisien face aux catalans.

Le schéma tactique d’Emery

On entend déjà les vestes réversibles se dézipper… Moqué pour ses débuts difficiles à la tête du PSG, Unaï Emery s’est longtemps heurté aux réticences de son groupe concernant un changement de système. Adepte d’un 4-2-3-1 rapidement abandonné en début de saison faute de résultats, l’homme a su être à l’écoute de ses cadres qui privilégient un 4-3-3 devenu classique depuis quelques années. Face aux Barça, il a su transposer ses idées de jeu sur ce schéma qu’il a rendu hybride grâce notamment au jeu de pistons alternatifs proposé par Matuidi et Rabiot, faisant parfois passer Paris d’un 4-3-3 à un 4-5-1 selon qu’ils aient ou non la possession ballon. L’objectif, aller de l’avant, toujours, et vite.

Le projet de jeu d’Emery

De son propre aveu, le technicien espagnol a eu du mal à faire passer ses idées à sa nouvelle équipe. Il demandait du temps, à la fois à ses joueurs et aux observateurs, pour obtenir enfin leur confiance. Le match face à Barcelone, démontre bien qu’il est désormais bel et bien le patron du vestiaire rouge et bleu, et le résultat n’a fait que renforcer ce statut. Jouer le jeu de Barcelone est un suicide, les attendre dans son camp l’est tout autant. Pour inquiéter le Barça, il faut se faire mal tout autant que leur faire mal. Durant 95 minutes, la consigne est restée la même, aller chercher le Barça dans son camp par un pressing incessant et les déstabiliser par des attaques rapides. Emery avait les joueurs pour, il restait alors à les persuader de « se mettre chiffon ». L’étau créé par Emery hier soir a totalement étouffé son adversaire.

Les titis parisiens à la hauteur

On nous dit souvent que ce sont les grands joueurs qui font gagner les grands matches. C’est vrai. Simplement, ils se trouvent parfois là où on ne les attend pas. Piliers du PSG version Qatari, Thiago Motta et Thiago Silva étaient absents pour cette rencontre. Pour les remplacer, Kimpembe et Rabiot, tous deux 21 ans, ont montré qu’ils étaient largement à la hauteur d’un tel rendez-vous. Si les sceptiques étaient nombreux avant la rencontre, tout le monde a bien vu que les patrons ce soir là, c’était eux. Pas farouches dans les duels, habiles dans leurs placements, décomplexés dans leurs choix, les deux titis parisiens formés au club ont coupé toute relation entre les membres du secteur offensif blaugrana. Pour éteindre la MSN, il ne suffisait pourtant pas de fermer une fenêtre…

Draxler, la bonne pioche…

« 37 millions d’euros pour un jeune joueur allemand intermittent qui n’a pas été courtisé par les cadors de son pays, ça ne sent pas bon » pouvait-on se dire il y a quelques semaines. Depuis, 5 buts et 2 passes décisives sont passées par là (en 9 matches joués). Buteur et passeur face au Barça, l’international allemand a été l’un des grands artisans du festival offensif parisien. Le côté droit de la défense catalane tenue par Sergi Roberto était identifié comme le point faible, Julian Draxler s’en est alors donné à coeur joie grâce à une vitesse d’exécution et une technique impressionnante. Le PSG cherchait un homme fort sur le côté gauche de son attaque, il semblerait qu’il l’ait trouvé.

L’Ange Di Maria

Peut-être que la meilleure chose qu’a pu faire Draxler depuis son arrivée au PSG est d’avoir réveillé Angel Di Maria. En hibernation toute la première partie de saison sans qu’un véritable concurrent ne lui soit proposé, l’international argentin semble avoir retrouvé un second souffle depuis cet hiver. Lui explique que c’est simplement la conséquence de vacances ressourçantes en famille, on serait plus tentés de croire que la venue de nouveaux éléments dans son secteur de jeu lui a foutu un bon coup de pied au c**. Auteur d’un doublé, Di Maria a fait vasciller le Barça à lui tout seul ou presque. S’il parvient à maintenir un tel niveau, Paris pourra compter sur un nouveau top player dans ses rangs.

This is Cavani

Ne lui demandez pas de construire, son rôle est de terminer les actions… Longtemps replacé côté droit en raison de la présence de Zlatan Ibrahimovic, Cavani a retrouvé un poste qu’il revendiquait depuis longtemps et les statistiques qui vont avec. Cavani en numéro 9, c’est tout simplement 34 buts toutes compétitions confondues cette saison (32 matches joués) ce qui fait de lui le meilleur buteur européen. Mauvais dribbleur, pas vraiment habile dans le jeu dos au but, loin d’être rapide, Cavani est un joueur d’espace et de surface. Plus de la moitié de ses buts ont d’ailleurs été marqués en première intention. Ses appels et son sens du but font des ravages, à l’image de sa réalisation d’hier soir.

Une bonne gestion des côtés

Le FC Barcelone est une équipe qui aime écarter le jeu à outrance, c’est donc un secteur où il était indispensable de répondre présent. Alors que l’on attendait Maxwell et Aurier pour leur solidité et leur expérience, ce sont Kurzawa et Meunier qui étaient présents sur la pelouse à la surprise générale. Parfois mis en difficulté par leurs vis à vis (notamment Neymar), ils ont toujours pu compter sur la couverture de leur milieux défensifs ou de leurs défenseurs centraux. Un entente tactique et un partage des efforts qui leur a permis de se montrer dangereux offensivement à plusieurs reprises, notamment le belge qui nous a gratifié une nouvelle fois d’actions de grandes classes.

L’apport des Ultras

Si le Parc des Princes a connu une ambiance si particulière, c’est évidemment grâce au spectacle qui se déroulait sur le terrain mais la réciproque est également vraie. Privé de ses véritables supporters depuis de trop longues années, le PSG a souvent eu bien du mal à se dépouiller devant une enceinte silencieuse. Lorsque le Parc s’embrase, la situation devient délicate, même pour des joueurs de la trempe de ceux du Barça, peu habitués à ce genre d’ambiance de l’autre côté des Pyrénées où la culture des socios est bien plus ancrée que celle des Ultras. Le retour des supporters de l’ancienne époque ne peut qu’aider le PSG dans son objectif de rêver plus grand.

Une période faste

La nouvelle année leur a fait du bien… Timorés fin 2016, les parisiens semblent désormais lancés en 2017. La donnée est simple, avec 10 victoires et 33 buts marqués en 11 matches disputés, le PSG est la meilleur équipe européenne depuis le début de l’année civile. Un renouveau spectaculaire qui s’est donc une nouvelle fois matérialisé hier soir et qui pourrait mener le PSG vers des objectifs qui semblaient difficilement atteignables il y a encore quelques semaines. Les limites du modèle Laurent Blanc pourraient finalement avoir cédé et l’ère d’Unaï Emery véritablement avoir commencé. Une chose est sûre, le PSG fait à nouveau peur, et pas que dans l’hexagone.

Un petit FC Barcelone

Cela n’enlève rien à la performance parisienne mais le FC Barcelone d’hier n’était clairement pas dans ses meilleurs dispositions, bien gênés qu’il était par son adversaire. Un Alex Vidal blessé dont le remplaçant Sergi Roberto n’est pas un véritable adepte du poste d’arrière droit, Busquets et Iniesta de retour de blessures et qui ont rapidement affiché les limites de leur état de forme, sans oublier un Rakitic laissé sur le banc par un Luis Enrique une nouvelle fois peu inspiré, le Barça était loin d’être dans un grand soir. La donne pourrait donc changer dans 3 semaines, même si l’on voit mal les catalans remonter leur retard au Camp Nou. Sait-on jamais, personne ne voyait Paris l’emporter 4-0 non plus.

Un brin de réussite

La réussite profite à celui qui l’a provoque et hier, le PSG s’est montré particulièrement audacieux. Parvenir à s’imposer avec cette marge sans avoir encaissé de but à domicile est un véritable exploit mais il aurait pu en être tout autrement sans un petit peu de chance à l’image de cette tête d’Umtiti à bout portant qui fini sur le poteau en fin de match. Ou encore plusieurs actions solitaires de Neymar qui auraient pu déboucher sur des coups de sifflets, sans oublier quelques hors-jeu très limites sifflés contre les espagnols. S’il y a des dieux du football, ils étaient dans le cas du PSG lors de ce match aller, même si le club français n’avait pas vraiment besoin d’eux.

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