Une polémique dont le Français se serait bien passé…
En 2011, alors qu’il est l’un des meilleurs défenseurs du monde, Eric Abidal annonce qu’il est atteint d’une tumeur au foie. Il est opéré, réintègre le groupe du FC Barcelone dans la foulée, et soulève la ligue des Champions, quelques semaines seulement après son opération ! En avril 2012, la santé du Français s’est dégradée, et il doit subir une greffe de foie. Le français est opéré une nouvelle fois et subit la greffe, son cousin, Gérard Armand se constituant donneur. Or depuis, une polémique a éclaté et un possible trafic d’organes est évoqué. Confiant jusqu’ici, le cousin d’Abidal a décidé de prendre la parole.
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Un potentiel trafic d’organes évoqué
En 2017, une procédure est ouverte par la justice espagnole, qui juge que le directeur sportif du Barça, Eric Abidal, a acquis de manière suspecte l’organe qui lui a été greffé 5 ans auparavant. Les enquêteurs mettent sur écoute Sandro Rosell, président de Barcelone à l’époque, et soupçonnent ce dernier d’avoir pris part, d’une façon ou d’une autre, à un trafic d’organes. L’enquête, classée sans suite, a été réouverte récemment. Et le potentiel donneur d’Abidal, son cousin éloigné, Gérard Armand a lui aussi fait part de ses doutes. Bien qu’il ait été opéré dans le but de donner son foie, l’homme n’est pas sûr de savoir à qui son organe ai été donné.
« J’aimerais savoir si quelqu’un a réalisé un profit avec mon corps »
Dans un entretien accordé au média espagnol El Confidencial, le cousin de l’ex-international français se lâche. « Quand j’ai lu que le foie qu’Eric avait reçu n’était peut-être pas le mien, j’étais abasourdi. Au début j’ai ri. Je pensais : mais que disent ces gens ? » déclare le potentiel donneur, qui aimerait « savoir si quelqu’un a réalisé un profit avec mon corps. Et s’il y a quelque chose, je ne sais pas comment le dire, mais j’espère qu’Eric n’est pas au courant, que cela n’a rien à voir avec le sujet ». L’affaire est de nouveau entre les mains de la justice, et pour que le cousin de l’ancien défenseur central sache la vérité, il faudra attendre la fin de l’enquête.
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