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Giroud : « Benzema et l’équipe de France, c’est une sorte de gâchis »

Giroud : « Benzema et l’équipe de France, c’est une sorte de gâchis »

Un Olivier sans langue de bois.

Si l’un est sans doute l’un des 9 les plus importants de l’histoire moderne du Real Madrid (4 ligues des champions, excusez du peu), l’autre est tout simplement champion du monde. La technique de Benzema ou la pugnacité de Giroud, à chacun son style, même si force est de constater que KB9 est blacklisté en équipe de France depuis 2015 et l’affaire du chantage à la sextape de Mathieu Valbuena.

Un fait qui a laissé place à un débat Giroud VS Benzema dans les médias, mais aussi dans l’espace publicUne rivalité sur laquelle l’attaquant de Chelsea revient aujourd’hui.

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Invité sur les ondes de RMC, Olivier Giroud prendra la parole ce soir à 18 heures dans l’émission Top of the foot. Un moment radiophonique parfait pour revenir sur son actualité footballistique, la parution de son livre Toujours y croire, mais aussi son parcours. Et entre les titres avec l’équipe de France, Montpellier, Arsenal ou Chelsea, il a évidemment évoqué le cas Benzema sans ambiguité.

Pour lui, c’est simple, l’histoire entre les bleus et KB9 sonne comme une sorte de gâchis :

« Clairement, c’est dommage. Parce que Karim reste un joueur impressionnant de par ses qualités. Moi, j’ai jamais eu de contentieux avec lui, l’histoire a voulu qu’on nous oppose. J’ai toujours eu une bonne entente avec lui, beaucoup de respect mutuel… du moins de ma part envers lui. Je trouve ça dommage tout ce qui s’est passé, c’est une sorte de gâchis, mais maintenant, il faut aller de l’avant. Et l’équipe de France a un vivier de jeunes joueurs assez exceptionnel, un vivier de jeunes talents impressionnant. Les Anglais nous envient beaucoup de cette jeune génération qui monte en puissance. C’est dommage, mais il faut avancer. (…) Bien sûr à l’époque, quand on m’a reproché injustement l’absence de Karim, ça m’a touché.

Les sifflets des personnes qui ne voulaient peut-être pas me voir à la pointe de l’attaque française avant l’Euro 2016 avec L’Equipe qui avait titré « Le Mal Aimé ». J’en parle dans mon bouquin, ça m’avait touché et affecté mes proches. Mais j’ai continué à prouver que je méritais ma place et que cette rivalité supposée avec Karim était créée de toutes pièces par certaines personnes. Je n’avais rien à avoir avec ça, on joue simplement au même poste. C’est arrivé mais j’ai bien réagi par rapport à ces difficultés. »

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