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Face à la polémique, Ixzo soutient Serge Aurier !

Face à la polémique, Ixzo soutient Serge Aurier !

S’il y a un endroit où Serge Aurier ne provoque pas le débat, c’est bien Sevran.

Depuis un certain temps, l’attention des suiveurs de la ligue 1 se focalise sur un joueur en particulier. Un latéral droit coupable, selon eux, de quelques écarts de conduite et autres débordements derrière la ligne de touche. Un sportif de haut-niveau qui aura cependant gagné de multiples titres, parmi lesquels des championnats de France, mais aussi une Coupe d’Afrique des nations en 2015.

Est-ce qu’il faut le condamner pour ça ? Franchement, non. Il n’a tué personne après tout

Cet homme-là n’est ni plus ni moins que Serge Aurier, jeune défenseur du Paris Saint-Germain originaire de Sevran. Ces derniers jours, ce dernier a fait l’actualité après une entrée en jeu pour le moins tardive sur la pelouse de Lorient pour le compte de la 29e journée de Ligue 1. Au moment de remplacer son coéquipier Thomas Meunier, l’Ivroirien a en effet mis huit longues minutes pour se changer et finalement poser son pied sur le pré. De quoi s’attirer les foudres de tout ce que l’hexagone compte de passionnés, commentateurs, consultants, et autres journalistes sportifs…

Serge Aurier, un joueur « polémique » ?

Si Serge Aurier s’est récemment exprimé, celui qui avait notamment traité son ancien entraîneur, Laurent Blanc, de « fiotte » lors d’un live Periscope, peut aujourd’hui compter sur un soutien venu du rap. C’est donc Ixzo, originaire comme lui de Sevran, qui a pris la défense de son pote dans les colonnes du magazine So Foot. L’occasion d’en placer une pour Adrien Rabiot, mais aussi d’expliquer la mentalité du « soldat » Aurier.

« Il faut prendre du recul par rapport à ça. Ça peut en choquer certains, mais ce qu’a dit Aurier à ce moment-là, il faut le prendre au millième degré à mon avis. Je ne pense pas qu’il voulait clasher Blanc, pour moi, c’est juste de la maladresse. Est-ce qu’il faut le condamner pour ça ? Franchement, non. Il n’a tué personne après tout. Et puis, dans la vie, il y a des choses bien plus graves. Quand il dit à Marquinhos que c’est un Marocain, c’est une vanne et tout le monde rigole. À Sevran, on passe nos journées à se vanner sur tout (…). Mais ça ne va jamais très loin. Désormais, il est dans l’œil du cyclone. Le jour où il va griller un feu rouge, même si Giroud en grille quatre au même moment, personne ne va le louper« 

« À Sevran, il vient manger, il parle aux petits, il offre des maillots à ceux qui le supportent et qui n’ont pas les moyens de s’en acheter. Il n’a pas besoin de le faire, mais il le fait quand même.« 

« Rabiot, quelque part, c’est aussi un soldat. Il fait partie de la même génération qu’Aurier. Ils sont potes, ils se comprennent. Ça démontre bien qu’un mec qui a des bouclettes et qui vient du 16e peut être sur la même longueur d’onde qu’un type qui vient d’une banlieue sombre.« 

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