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Coronavirus : Le match entre l’Atalanta et Valence comme déclencheur ?

Coronavirus : Le match entre l’Atalanta et Valence comme déclencheur ?

Une rencontre aux conséquences dramatiques ?

Le 19 février dernier, l’Atalanta recevait le club de Valence en 1/8ème de finale aller de la ligue des Champions à San Siro. Dans un San Siro chauffé à blanc, les troupes de Gian Piero Gasperini livrent une véritable leçon de football aux espagnols, et s’imposent largement (4-1). Plus d’un mois plus tard, l’Europe est à l’arrêt. La propagation du coronavirus sur le Vieux Continent et dans le reste du monde a atteint des proportions inimaginables il y a quelques semaines encore. Alors que la population est confinée chez elle dans des pays comme la France, l’Italie ou encore l’Espagne, la rencontre de ligue des Champions aurait eu des conséquences dramatiques.

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La rencontre aurait favorisé la propagation du coronavirus en Espagne et en Italie

Plus d’un mois après la rencontre entre la formation italienne et l’écurie espagnole, la situation s’est largement détériorée dans les deux pays. L’Italie est le pays d’Europe le plus touché par la propagation du COVID-19, avec à ce jour près de 64 000 cas confirmés et 6 077 décès. En Espagne, le bilan provisoire est de plus de 35 000 cas avec 2 316 décès. Ces dernières heures, ce sont les journaux La Repubblica et le Corriere dello Sport qui l’annoncent : la rencontre du 19 février dernier entre l’Atalanta et Valence est considérée par beaucoup d’experts comme le vecteur de propagation du coronavirus en Lombardie, mais aussi en Espagne.

Le « match zéro » ?

Dans leurs éditions respectives, les deux journaux italiens font appel à des spécialistes pour confirmer leurs propos. Massimo Galli, chef du service des maladies infectieuses d’un hôpital de Milan, déclare : « Ce match a certainement pu être un important vecteur de contagion […] Le fait de concentrer des dizaines de milliers de personnes de la même zone au même endroit peut avoir été un facteur important de la diffusion ». Même son de cloche chez Francesco LeFoche, professeur de rhumatologie des sciences biomédicales à l’Université de la Sapienza, qui explique : « Cela fait un mois depuis ce match. Les temps sont pertinents. La congrégation de milliers de personnes, à deux centimètres les unes des autres, d’autant plus associées aux manifestations compréhensibles de l’euphorie, des cris, des étreintes, peut avoir favorisé la réplication virale ». Ce qui est aurait dû être une belle fête pour le football italien vire à la catastrophe.

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