En lui refusant 3 millions de dollars, la marque a perdu des milliards…
D’après Sonny Vaccaro, ancien consultant chez Nike et Adidas, l’ailier star des Cavaliers de Cleveland est passé à deux doigts de signer avec la firme aux trois bandes en 2002 alors qu’il était encore lycéen.
À cette époque Adidas tentait avec véhémence de concurrencer Nike sur le marché de la balle orange. Cette politique avait alors donné ses premiers fruits avec les signatures de Kobe Bryant et de Tracy McGrady.
Au début des années 2000 celui que l’on surnomme déjà « The One » (« L’Élu ») est largement considéré comme la prochaine superstar de la planète basket. De quoi bien évidemment aiguiser les appétits des équipementiers sportifs : pour la première fois Nike et Adidas vont s’affronter directement pour enrôler un joueur.
Initialement la partie était pourtant plutôt bien engagée pour Adidas. Tandis que Vaccaro offrait au futur all-star un contrat de 100 millions de dollars sur 10 ans, la marque élaborait dans la foulée les premières esquisses d’un logo et des futurs produits de la gamme.
Néanmoins le management d’Adidas va retorquer à cette première proposition en l’assortissant d’une clause réduisant le deal à 7 millions par an, les 3 millions manquants étant assujetti à ses performances sur les parquets.
James rompt alors immédiatement les négociations et s’en va donner son accord à Nike pour 90 mil’. Douze collections plus tard, les sneakers Lebron ont généré 340 millions de recette sur la dernière saison, contribuant ainsi à faire de Nike le numéro 1 en matière de basketball avec 92% des parts de marché.
Un cas de figure qui rappelle fortement une situation similaire quand en 1984 Adidas refusa de s’aligner sur l’offre de la marque au swoosh pour laisser filer un rookie plutôt prometteur… un certain Michael Jordan.
