Actualités Sport

Avant la sortie de son documentaire, Anelka s’exprime sur Domenech

Avant la sortie de son documentaire, Anelka s’exprime sur Domenech

Anelka ou l’art du contrepied.

Alors que le documentaire Anelka : l’incompris s’apprête à sortir sur la plateforme Netflix, l’ancien attaquant de l’équipe de France s’est confié dans les colonnes du Parisien. L’occasion de revenir sur Knysna, évidemment, mais surtout sur sa relation avec son sélectionneur, Raymond Domenech.

Et là, surprise, la réponse n’est pas forcément celle attendue par la foule

À LIRE AUSSI 
Anelka bientôt consultant chez Téléfoot ?

Aucune rancoeur contre l’ancien sélectionneur

C’est peu dire que Nicolas Anelka a eu tout au long de sa carrière une image de bad boy collée à la peau. Ses mots prononcés dans les vestiaires à la coupe du monde 2010 ont même renforcé cette image… Des mots qu’il réfute pourtant. D’ailleurs, que pense-t-il vraiment de Raymond Domenceh, coach auquel il était tactiquement opposé à l’époque ? Voici sa réponse : « Je n’ai aucune rancœur (contre Domenech, ndlr) et sachez qu’avant Knysna, on avait vraiment de très bons rapports. Mais je ne lui ai plus reparlé depuis, avoue Anelka dix ans plus tard. Je lui en veux en peu quand sa mère a déclaré publiquement qu’elle n’acceptait pas mes ‘insultes’. Lui, il savait que ce n’était pas ça et aurait dû le dire à ce moment. Une parole de mère, ça me touche et là, Raymond aurait dû parler. Mais si on se croisait par hasard, je crois qu’on pourrait discuter. »

Piégé par le « faux Anelka »

Plus loin, il évoque la fameuse image dont il a été victime. Selon lui, « la légende du mauvais garçon était facile » :

« Le vrai Anelka, c’est celui qui rigole sur le terrain. L’autre n’existe pas. Je n’ai pas eu envie de parler à la presse dès mes débuts de joueur et j’ai accepté d’en payer le prix. Normalement, si on raconte des conneries sur un joueur, il finit par répondre pour rectifier. Moi, je ne le faisais jamais. Je ne démentais rien. Cela m’était indifférent. J’ai laissé se raconter une créature Anelka qui n’était pas la réalité. C’était une sorte de punching-ball qui prenait des coups sans les rendre. La légende du mauvais garçon était facile. Après, c’est vrai que mon caractère m’a incité à faire certaines choses qui ont nourri cette réputation… »

Top articles

Dossiers

VOIR TOUT

À lire aussi

VOIR TOUT