Avis aux amateurs de parties de basket improvisées sur le bitume : le playground Duperré vient d’être à nouveau remis à neuf.
C’est vraiment peu dire que le playground Duperré a signé un come-back inattendu. Voué à une fermeture presque certaine il y a encore quelques années de cela, ce terrain confortablement installé dans le 9e arrondissement de Paris est devenu la coqueluche des amateurs de parties de basket en plein air.
Une remise à neuf, encore
Rappel des faits : en 2015, après être passé tout près de la fermeture définitive, le playground Duperré renaissait de ses cendres. Chaperonnée par Vincent Le Thuy, la remise en état de ce terrain à l’époque maudit par le voisinage (le rebond des ballons autant que le bruit de la balle sur les planches n’étaient pas franchement au goût de tous) aura découlé sur une inauguration en bonne et due forme d’un playground Duperré nouveau le 1er juillet 2015. Depuis, nombreuses sont les parties à avoir été disputées là-bas. D’ailleurs, Stéphane Ashpool, l’homme à l’origine de la marque de vêtements Pigalle, organise chaque été un tournoi sur place, en partenariat avec Nike. C’est dire l’aura du terrain de jeu. Mais voilà : 2 ans après sa remise en état (on parle de l’installation d’une gomme en caoutchouc en mesure de rendre les rebonds du ballon inaudibles et de paniers neufs), le lieu est à nouveau retouché.
Des couleurs vives au programme
Cette fois, les couleurs vives appliquées par le Ill Studio et qui faisaient sa marque de fabrique ont laissé place à un revêtement un peu plus sobre dans son approche, comme vous allez pouvoir le constater. Redécoré pour marquer la dernière collaboration en date entre Nike et Pigalle, le playground Duperré est désormais marqué par des tons violets, relevés par du jaune, du bleu et des touches de rose. C’est frais, c’est coloré, et ça se situe pour la petite histoire entre deux immeubles, au 22 rue Duperré. Pour y accéder, arrêtez vous au Métro Pigalle. L’été, l’endroit est ouvert de 10h à 22h. Pas trop indiqué pour les nocturnes, mais étant donné le nombre de terrains similaires dans la capitale, il est plutôt difficile de faire la fine bouche…
(crédit photo : Alex Penfornis)
