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10 choses que le PSG doit changer pour aller plus loin…

10 choses que le PSG doit changer pour aller plus loin…

Le nouvel échec parisien en Ligue des Champions pousse à la réflexion et nécessite une grande remise en question…

Ils ne sont pas venus là pour ça… Lorsqu’ils ont débarqué dans la capitale, les qataris avaient fixé pour objectif de remporter la Ligue des Champions dans les 5 ans, c’est raté. Pour la quatrième fois consécutive, le club parisien bloque au stade des quarts de finale de la compétition. Une stagnation qui contrarie forcément les propriétaires du club, peu habitués à ce que leurs exigences ne soient pas satisfaites. La contre-performance face à Manchester City ne restera certainement pas sans conséquences, l’été risque donc d’être chaud sur Paris. Booska-P fait l’inventaire des 10 choses à changer au PSG pour qu’il devienne enfin un des plus grands clubs du monde.

Attirer un entraineur de classe mondiale

S’il n’a pas à rougir de son bilan sur le plan national, Laurent Blanc a néanmoins démontré ses limites lors des joutes continentales. Accusant un grand déficit d’expérience et de charisme, il n’a pas su non plus répondre aux différents défis tactiques proposés par ses confrères en Ligue des Champions. Maltraité par ses joueurs, critiqué par les spécialistes et fragilisé par ses échecs européens, le cévenol ne devrait pas conserver sa place sur le banc du PSG la saison prochaine. Pour lui succéder, les solutions ne sont pas légions… Mourinho semble privilégier l’Angleterre, Conte a rejoint Chelsea, Benitez est à Newcastle, Simeone a prolongé à l’Atletico… Reste Manuel Pellegrini, le bourreau du PSG.

Retrouver un véritable directeur sportif

Depuis le départ de Leonardo, il y a maintenant près de 3 ans, force est de constater que le PSG n’a pas vraiment progressé, la faute notamment à des erreurs de casting en matière de recrutement. Remplacé par Olivier Letang, Leonardo est parti avec un savoir-faire et un carnet d’adresses qui manque cruellement au PSG aujourd’hui. Au-delà des arrivées évènements de Zlatan Ibrahimovic et de Thiago Silva, les coups Verratti et Marquinhos c’était lui, de manière plus ou moins directe selon les cas. L’ossature du club parisien lui appartient, les retouches harsardeuses ensuite effectuées beaucoup moins. C’est évident, le PSG a rapidement besoin d’un véritable chef du secteur sportif.

Clarifier le relationnel entre le président et les joueurs

L’opération séduction doit désormais laisser place à une relation de subordination normale entre un président et ses joueurs. Pour attirer les plus grandes stars dans la capitale, Nasser Al-Khelaïfi a joué la carte de l’émotion en se liant d’amitié avec des cadres du vestiaire, parfois même au détriment de l’entraineur en place. Ce genre de sentiment n’a pas sa place dans le domaine professionnel, surtout lorsque les enjeux sont aussi importants. Avant toute chose, la mission du qatari est de manager l’institution, cela nécessite autant de distance que de fermeté avec ses employés.

Remplacer des cadres vieillissants

Leur être redevable est une chose, faire preuve de faiblesse en est une autre. S’ils ont largement participé à la croissance du PSG ces dernières années, les anciens que sont Thiago Motta, Zlatan Ibrahimovic ou encore Maxwell commencent à montrer des signes qui laissent penser qu’ils se trouvent désormais sur la pente descendante. Le pragmatisme est donc de mise avec une génération qui doit progressivement laisser sa place à la suivante. Les voir partir ou les voir prendre un rôle secondaire pour encadrer les jeunes talents, leur avenir semble en tous cas devoir s’incrire loin des statuts de titulaires indiscutables dont ils bénéficiaient jusqu’à aujourd’hui.

Dénicher des ailiers de qualité

La faiblesse du PSG se situe sans aucun doute sur les côtés… Entre la sobriété exacerbée d’un Maxwell et la fougueuse naïveté d’un Serge Aurier, les latéraux parisiens possèdent quelques lacunes que leurs actuels remplaçants respectifs (Kurzawa et Van Der Wiel) semblent loin de pouvoir combler. Leurs pendants offensifs ne sont guère plus reluisants. Si l’explosivité de Lucas n’a d’égale que sa maladresse, les états d’âme de Cavani sont eux justifiés par son inefficacité déconcertante sur le côté, enfin Pastore et Di Maria ont prouvé qu’ils étaient bien plus précieux dans une position plus axiale et/ou reculée. C’est à regretter le départ de Coman et que l’attrait de Ben Arfa pour le club ne soit pas réciproque.

Stabiliser le poste de gardien

Les prestations de Kevin Trapp depuis son arrivée au PSG sont à l’image de sa situation au sein du groupe : totalement instable. En poussant Salvatore Sirigu sur le banc, l’international allemand s’est clairement compliqué la tâche en matière d’intégration d’autant que l’italien a tout fait pour rester et lui compliquer la vie au quotidien. Un contexte qui s’en est forcément ressenti sur ses performances. S’il doit incarner l’avenir du PSG à ce poste, il s’agirait de lui offrir des conditions de travail idéales. Cela commence par le départ de son concurrent dès cet été.

Recruter un buteur de classe mondiale

La logique est implacable… Si partout ou presque où Zlatan Ibrahimovic est passé, il a fini par dominer les championnats nationaux en enchainant les buts, ce n’est pas un hasard si les compétitions internationales lui ont toujours résisté. Capable de martyriser sur la durée les défenses des équipes de milieux de tableau, les choses se compliquent grandement lorsque l’opposition monte en gamme en même temps que la pression. S’il n’a jamais su atteindre le niveau des Messi, Ronaldo et consorts, c’est parce qu’il n’a pas su se hisser à leur niveau dans les grands matches. Pour succéder au suédois, le PSG doit se dôter d’un joueur avec cette capacité… Ils sont aussi chers que peu nombreux.

Renforcer le banc de touche

C’est lorsque l’on n’est pas épargné par les blessures que l’on peut évaluer la qualité d’un effectif. Sur ce point, le PSG a plutôt bien été renseigné. Indubitablement, le banc parisien manque d’étoffe. Si les Kurzawa, Van Der Wiel, Rabiot, Stambouli, Pastore, Lucas sont de bons joueurs, ils ne possèdent pas la qualité de ceux dont ils rêvent de prendre la place. Il suffit donc qu’un seul élément important soit absent pour que le niveau de l’équipe s’en ressente. Sans Matuidi, Verratti, Motta et David Luiz, le PSG n’avait aucune chance de rivaliser avec une équipe de City qui ne fait pourtant pas office de cador insurmontable.

Céder les contestataires

Aussi prestigieux puissent-ils être, jamais les joueurs ne doivent passer avant l’institution. Que Zlatan Ibrahimovic se permette de démolir l’histoire du club impunément est une hérésie. Dans sa foulée, le cinéma de Cavani concernant son mal-être et sa volonté de jouer dans l’axe, couplée aux revendications de Marquinhos concernant son temps de jeu en passant par les messages subliminaux de Lucas au sujet de son statut de remplaçant, la gestion du vestiaire est calamiteuse. C’est toujours le cas à partir du moment où les problèmes personnels prennent le pas sur l’intérêt collectif. Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin…

Retrouver un public

C’est un élement délaissé par les qataris depuis leur arrivée… La force d’un club réside dans sa popularité et celle-ci ne peut pas s’accroître sans véritable public dans son stade. Mise à mort par le plan Leproux, l’ambiance du Parc des Princes a rendu l’âme, tout comme celle de ce qui faisait la force du PSG. Sans véritable supporters organisés en association, l’enceinte du PSG devient un lieu lambda où se réunissent politiques et VIP. Rien de bien destabilisant pour des adversaires qui vont désormais au Parc comme ils vont pisser… En totale décontraction.

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