Depuis quelques heures, le documentaire Netflix Neymar, le chaos parfait est disponible. La série documentaire, divisée en trois épisodes, revient sur de nombreux passages de la vie de l’attaquant. On y découvre notamment une embrouille entre le joueur et son père.
« Je n’aime pas comment tu parles aux gens »
Dans le deuxième épisode de la série consacrée à Ney, le clan du Brésilien revient sur l’accusation de viol à l’encontre du joueur du PSG (cela se passe en 2019, l’international brésilien avait finalement été blanchi quelques mois plus tard). Le père du joueur commence par déclarer, dans des propos retranscrits par RMC Sport : « Je ne peux pas être toujours à tes côtés. C’était le cas avant et tu aimais ça. Mais tu ne veux plus de moi. Mais quelqu’un doit te protéger. C’était comme ça avant mais ce n’est plus le cas. »
C’est ensuite au tour de Neymar de répondre : « Je vois, mais je n’aime pas comment tu parles aux gens. Je ne parle pas de ce qui vient d’arriver. Je suis contre, tu es trop agressif. Je vois que ça arrive à tout le monde. Mes amis, mes gardes du corps, tes employés. J’en suis le témoin. C’est ça le problème. Si je me trompe, j’essaie d’avoir un débat sain. J’essaie de m’amuser mais je n’y arrive jamais. C’est mon combat. Tu dis que je fais beaucoup de conneries. Tu me cries dessus, c’est un exemple. Tu n’aimes pas être contredit. Je n’aime pas ces discussions avec toi. Mais on doit se parler. Je préfère accepter ce que tu dis pour éviter les conflits. Je n’aime pas les conflits. »
Le père du vainqueur de la ligue des Champions en 2015 conclut finalement : « L’arrogance, c’est moche. Tu sais ce que veut dire arrogance? C’est quand tu n’écoutes pas. Tu dis : « c’est mon avis. » Je te demande d’être humble. Quand je réalise que tu n’écoutes plus, je m’inquiète. Quand on n’écoute personne, on tombe dans des pièges qui ont été placés autour de soi. Je n’ai pas envie de pleurer, pas après tout ce chemin. Dans dix ans, tu n’auras plus de carrière. On aura fait notre boulot. Je vais me reposer, tu reprendras tout ce qu’on a construit. Pas de douleur, pas de souffrance. »
