Il y a quelques heures, Auxerre a entériné sa montée en Ligue 1 et la descente de Saint-Étienne en Ligue 2 en venant à bouts des Stéphanois aux tirs aux buts. Peu après, des incidents graves se sont produits sur la pelouse du stade Geoffroy-Guichard.
Soirée cauchemar pour l’ASSE
Cela devait être une fête du football, cela a finalement tourné au pugilat. Il y a quelques heures, Auxerre a validé sa montée en Ligue 1 en gagnant aux tirs aux buts contre Saint-Étienne, qui descend donc en Ligue 2. Dès le coup de sifflet final, plusieurs dizaines de personnes sont descendues de la pelouse. Cagoulés et armés de fumigènes, les individus s’en sont pris aux CRS et aux joueurs, dans des scènes de chaos indescriptibles. Aujourd’hui, on apprend qu’au moins une trentaine de personnes ont été blessées dans ces incidents. Deux joueurs d’Auxerre ont également été touchés par des projectiles. Une enquête a depuis été ouverte.
En conférence de presse d’après-match, Jean-Marc Furlan a déclaré : « Après le match, j’ai flippé. J’ai pris je ne sais pas combien de bombes lacrymogènes, comme mes joueurs. Je ne faisais que pleurer. On est tous rentrés rapidement, on avait peur qu’il en manque un ou deux dans le vestiaire donc on a compté tout le monde. Quelque part, j’ai envie de dire que ça n’existe qu’en France. Il y a des pays qui ont complètement éteint tout ça. Depuis plusieurs mois et années, il y a beaucoup de violence dans nos stades sans qu’on puisse les réfréner et les éradiquer. C’est un peu tristouille. »
