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« On a tous déjà touché des filles » : l’horrible causerie d’Abdel Bouhazama, coach d’Angers

« On a tous déjà touché des filles » : l’horrible causerie d’Abdel Bouhazama, coach d’Angers

Embarqué dans une saison catastrophe, le SCO d’Angers file droit vers la Ligue 2. C’est dans ce contexte qu’on découvre les propos du technicien du club du Maine-et-Loire lors de la causerie avant la rencontre contre Montpellier. Le club vient d’annoncer que le coach n’est plus à la tête de l’équipe.

« Qui n’a pas fait d’erreur comme Ilyes ? »

Dernier de Ligue 1, avec douze points de retard sur le premier non-reléguable, Strasbourg, Angers a subi une correction contre Montpellier dimanche après-midi (5-0). Plus que la défaite subie par Paul Bernardoni et ses coéquipiers, ce sont des propos tenus avant le match qui ont fait réagir. Technicien du SCO depuis quelques semaines, Abdel Bouhazama a titularisé Ilyes Chetti pour la rencontre, alors que ce dernier est poursuivi pour agression sexuelle.

Un joueur qui a souhaité garder l’anonymat explique à L’Équipe comment l’entraîneur a tenu à justifier la titularisation de Chetti : « Il a dit : « C’est pas méchant, on a tous déjà touché des filles. » On était tous choqués, sans réaction devant un truc pareil. » Des déclarations qui n’ont pas manqué de choquer au sein du vestiaire angevin.

Dans ce même article du quotidien français, Bouhazama confirme qu’il a tenu de tels propos. Le technicien tente cependant de se justifier : « Mais quand vous le ressortez du contexte… Je dis bien aussi que ce qui a été fait par le joueur n’est pas bien. Je dis aussi qu’on a tous fait des erreurs ou des bêtises, qui n’a pas fait d’erreur comme Ilyes ? Voilà. »

Dans un communiqué publié ce mardi 7 mars, le club angevin annonce que Bouhazama n’est plus le coach de l’équipe première, à l’issue d’un commun accord.

« Devant la pression médiatique et pour préserver l’image du club et la sérénité du vestiaire, Abdel Bouhazama a annoncé au Président Saïd Chabane qu’il avait décidé de quitter sa fonction d’entraîneur de l’équipe professionnelle. Le Président accepte la décision du coach.

Pour lever toutes les ambiguïtés et les malentendus, Angers SCO condamne sans réserve la parole prononcée lors de la causerie même si celle-ci semble relever de la maladresse que de l’intention de banaliser une parole sexiste », peut-on lire sur le site internet du club.

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