Coéquipiers à Marseille et en Équipe de France, Samir Nasri et Franck Ribéry n’ont pas toujours vécu une relation idyllique. C’est dans ce contexte que l’ancien joueur de Manchester City est revenu sur son embrouille avec Kaiser Franck.
« On s’est rendu compte qu’on ne s’était pas parlé pour de la m*rde. »
Samir Nasri sur sa brouille avec Franck Ribéry
Retraité des terrains de football depuis plusieurs mois, Samir Nasri s’est confié dans un long entretien accordé à Zack Nani pour l’émission Zack en Roue Libre. Après être revenu sur de nombreux sujets et avoir taclé Didier Deschamps, l’homme de trente-cinq ans s’explique sur son sentiment quand il était en Bleu. Dans des propos retranscrits par RMC Sport, Nasri explique :
« Pendant un moment, je n’étais pas bien quand je venais en Équipe de France. Je venais parce que j’étais sélectionné, mais si j’avais le choix ne pas venir, je ne serais pas venu. L’ambiance était néfaste. Entre 2007-2008 et 2010-2011, avec Franck, on ne se parle pas pour un truc qu’il s’est mis à penser à un moment donné. J’allais en sélection, j’étais seul dans mon coin. Tu es là pendant quinze jours, enfermé dans un château, tu ne parles pas vraiment avec les gens. Lui était là depuis bien longtemps avec ses potes depuis longtemps. Je ne vais pas aller voir avec qui il est. Après on a eu une discussion : c’est Domenech qui nous a fait discuter, et on s’est rendu compte qu’on ne s’était pas parlé pour de la m*rde. Après, on s’est remis comme quand on était à Marseille et c’était les années Laurent Blanc (2010-2012). Dans les matchs, j’étais meilleur qu’avant. Je ne me sentais pas bien avec Domenech. »
L’ancien milieu de terrain prend ensuite un petit peu de temps pour expliquer sa brouille avec la légende du Bayern Munich : « À cette époque, tout se passe bien parce que je suis à Marseille et Franck aussi. C’est quand Franck part au Bayern que les choses se sont moins biens passées. Franck avait entendu ou cru, à l’époque, que quelqu’un de chez moi avait touché quelque chose sur son transfert. À part si quelqu’un de ma famille est Don Corleone et je ne suis pas au courant. Le jour où on a discuté, on a mis les choses à plat mais pendant une période, on est passé « d’inséparables à l’OM » à « on ne se parle plus. » On ne se disait même pas bonjour. On a réglé nos trucs. Il a fait son mea culpa et moi je lui ai dit : « je fais mon mea culpa si j’ai dit un truc qui a pu te blesser. » Après ça, c’est reparti. »
Depuis, les deux hommes se sont réconciliés et leur entente est bonne.
